La campagne manifeste à Madrid contre la politique du gouvernement

La plate-forme est définie comme “non partisane”, même s’il est vrai que des associations agraires historiques telles que l’UPA, Asaja ou COAG ont pris leurs distances avec cette marche à laquelle participent des agriculteurs, des éleveurs, des chasseurs, des pêcheurs, des hommes d’affaires ou des transporteurs qui critiquent que les politiciens ne font-ils pas “correctement” avec eux. “Nous ne voulons pas de l’Agenda 2030 même en peinture” ou “La chasse c’est la liberté” étaient quelques-unes des proclamations de la manifestation.

Parmi les convocateurs, Manuel Hernández, porte-parole de la Plate-forme de défense des transports qui a conduit à des grèves dans le secteur à plusieurs reprises l’année dernière. Ainsi, outre les piétons, des tracteurs et des camions ont participé. “De cette manière, nous démontrons notre rejet le plus profond de la destruction économique et sociale que nous subissons”, ont-ils déclaré dans un communiqué de la Plateforme de défense des transports. Lors de son discours sur la Plaza de Colón, Hernández a indiqué que les grands magasins “se remplissent les poches” et a demandé aux gens de “se réveiller et de se battre”.

“Les agriculteurs jettent le lait parce qu’ils ne sont presque pas payés, alors que ce même lait dans les supermarchés est à prix d’or”, a dénoncé le porte-parole de la Plateforme, qui a demandé qu’on arrête de “commercialiser” avec le secteur primaire, qui il en a « marre de la propagande et des mensonges ».

Il a rappelé que l’année dernière, le secteur primaire “a paralysé le pays”, mais que le gouvernement “a oublié” et qu’il ne respecte pas la loi sur la chaîne alimentaire ni la loi sur les transports. Et bien qu’il ait reconnu qu’ils s’attendaient à voir plus de monde dans cette manifestation, il a demandé qu’« il ne faut pas baisser les bras et que c’est seulement dans la rue qu’on peut lutter contre les injustices ».