À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.
Une beignerie ouverte il y a trois semaines dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal a beau cuire sa production maximale de 5000 beignes par jour, ça ne suffit pas à la demande pour ses pâtisseries qui évoquent Les Simpson ou Rue de Sesame.
J’arrive et, comme tout le monde, je me place à la fin de la file. Car il y a toujours une file devant Homer’s depuis son ouverture le 25 mars.
À l’intérieur, il y a ici et là comme des édifices de dizaines de boîtes vides empilées et prêtes à être utilisées.
Derrière le comptoir, dans la petite cuisine, personne ne souffre d’ennui. Le téléphone sonne sans cesse. La minuterie de la friteuse émet régulièrement son bip.
C’est le branle-bas. Les dix employés présents portent un uniforme barré du slogan: «Ici, on se poigne le beigne»… ce qui est faux!
La beignerie traite quelque 200 kilos de pâte par jour, sept jours sur sept.
«Ça commence à 1h du matin. Il faut lancer la production, sinon on ne fournira pas. C’est comme ça depuis la première journée où on a tout vendu. Vite, on a compris qu’il fallait aller en production maximale», me raconte Terry Axiotis, pendant qu’il fait frire des beignes.
Frénésie en cuisine
Surpris et heureux de l’ampleur du succès de Homer’s, M. Axiotis me raconte qu’il a déjà connu une cuisine encore plus frénétique que la sienne: «J’ai travaillé au McDo de La Ronde dans les années 1990… et c’était encore plus intense!»
Maintenant qu’il a formé un employé pour arriver un peu après minuit, il peut se permettre de «paresser» jusqu’à 3h du matin.
Pendant l’entrevue en pleine cuisine, je suis toujours dans les jambes.
«Excusez! J’apporte des Cookies Monsters!», s’écrit une employée avec un plateau de beignes frais de couleur bleue. Je m’écarte pour la laisser passer.
La caissière Naomi peut finaliser la boîte de 12 d’un client qui patientait en attendant ces beignes à thématique Rue de Sesame.
«Ouf! C’est lourd!», s’exclame l’homme lorsqu’il soulève sa boîte.
«C’est lourd!», s’est exclamé un client en soulevant sa boîte de 12 beignes.
Louis-Philippe Messier
«Il faudra attendre cinq minutes pour les beignes glacés», signale ensuite la caissière à une cliente qui, tandis que je lui parle, recule et renverse une pile de boîtes… qui tombent. Oups!
«Des fois, un seul client commande pour des équipes sportives et repart avec cinq douzaines d’un coup. On n’impose pas de limite parce que les gens qui achètent ces grandes quantités viennent de loin», explique M. Axiotis.
Certains clients viennent de Victoriaville et même de Trois-Rivières pour ces beignes.
Designer de beignes
Pour offrir des beignes succulents et amusants à voir, Homer’s compte sur la «designer de beigne» Zineb Benmoussa.
«J’ai hâte à l’été parce que je vais faire des recettes avec des fruits du Québec», me dit Mmoi Benmoussa, qui me présente son «beigne du jour» aux bleuets et miettes de biscuits Graham.
La «designer de beignes» a aussi conçu des recettes à la barbe à papa, aux Smarties, au Nutella, à la crème brûlée… et elle envisage d’utiliser aussi des biscuits montréalais typiques comme les Whippet.
Il existe un risque de crise cardiaque – le cancer peut également affecter le cœur
commentaires Cher lecteur, La fonction commentaires sera à nouveau disponible comme d’habitude à partir de 6 heures
Après 25 ans, des chercheurs découvrent la cause génétique d’une maladie neurologique rare
L’ataxie spinocérébelleuse de type 4 est une maladie évolutive et dévastatrice qui peut apparaître dès la fin
Dr Tijion Esho : Un médecin de la télévision radié pour avoir échangé du Botox contre du sexe dans sa clinique | Nouvelles du Royaume-Uni
Le médecin, qui est apparu dans de nombreuses émissions, dont This Morning, a eu une relation inappropriée
Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf
F-16 ©Eurokinissi ” )+(“arrêter\”> “).length); //déboguer contenttts2=document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.substring( 0, document.querySelector(“.entry-content.single-post-content “).innerHTML.indexOf( “” )); contenttts2=contenttts2.substring(contenttts2.indexOf( “fa-stop\”> ” )+(“arrêter\”> “).length);