Pas une seule femme n’a réussi le cours de formation d’infanterie de l’unité de tâches spéciales (SUV) des Forces armées nationales (NBS) depuis le rétablissement de l’indépendance de la Lettonie, comme l’a rapporté le NBS.
Le mardi 6 septembre, le gouvernement a soutenu l’adoption du service de défense nationale en Lettonie. Au cours de la réunion, la ministre de l’Éducation et des Sciences, Anita Muižniece, a demandé les raisons pour lesquelles le service militaire ne sera pas obligatoire pour les femmes.
Le ministre de la Défense Artis Pabriks avait ceci à dire : « Vous voyez, si nous avons besoin de SUV capables d’être à égalité ou mieux que les autres SUV et d’utiliser le principe 50 % d’hommes et 50 % de femmes ou autre, nous aurons une unité impuissante.
Cette réponse du ministre a provoqué une vague de critiques sur les réseaux sociaux. Dans la soirée après la réunion, Pabriks a posté sur Twitter que tout tourne autour de l’efficacité et de la capacité à répondre aux exigences, et non de la stricte proportionnalité des sexes.
«Le nombre de femmes dans l’armée lettone continue d’augmenter. Nous continuerons à créer un environnement pour assurer une croissance continue du nombre de femmes dans l’armée », a souligné la ministre.
NBS a déclaré à LETA qu’il n’y avait pas de discrimination sexuelle dans les SUV. Toutes les personnes ont des chances égales. Pour devenir candidat, les recrues potentielles doivent passer une évaluation psychologique et cinq tests physiques.
Ces tests comprennent 60 pompes en deux minutes, 60 redressements assis en deux minutes, 12 tractions en un seul tour, 1 500 m de natation en 50 minutes, ainsi qu’un cross de 10 km en 50 minutes.
C’est la barre minimale. Plus les résultats sont bons, plus les chances de passer à l’étape suivante sont élevées.
Dans l’histoire de l’unité lettone des tâches spéciales, plusieurs femmes ont réussi les cinq tests physiques, mais pas une seule n’a réussi le cours de formation principal. Cette formation comprend un certain nombre d’activités physiques et intellectuelles difficiles du quotidien réparties sur plusieurs mois.
C’est pourquoi, compte tenu des exigences élevées, les femmes dans les groupes de combat sont majoritairement reléguées à des fonctions administratives, où les exigences physiques ne sont pas aussi élevées. Les tests physiques pour les femmes sont également inférieurs à ceux des hommes dans les autres unités du NBS.
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Actuellement, 16 % des soldats des forces armées nationales lettones sont des femmes.
«Dans le respect du principe d’égalité des sexes, les femmes peuvent occuper n’importe quel poste dans les forces armées nationales si elles réussissent à atteindre des normes élevées et s’acquittent de leurs fonctions avec professionnalisme», soulignent les forces armées nationales lettones.
Actuellement, les femmes du NBS sont représentées dans un large éventail de spécialités, telles que le déminage, les conducteurs d’obusiers automoteurs, les commandants d’équipe d’entretien des mortiers, les instructeurs de parachutisme, les commandants de navires, les mitrailleurs.
