La Banque mondiale a annoncé dans un communiqué le vendredi 29 septembre qu’elle a approuvé un financement de 365 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour améliorer l’accès à l’éducation, les opportunités économiques et les services de santé des jeunes filles et des femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce financement vise également à renforcer les capacités institutionnelles en faveur de l’égalité des sexes.
Le projet SWEDD+ pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique en Afrique subsaharienne bénéficiera directement à plus de 2 millions de jeunes filles vulnérables âgées de 10 à 19 ans. Ces jeunes filles sont exposées au risque de mariage précoce, de grossesse précoce, de violences sexuelles et sexistes, ainsi qu’à l’abandon prématuré de leurs études.
Les promoteurs du projet s’attendent à des retombées positives non seulement sur les familles et les communautés ciblées, mais également sur un grand nombre de bénéficiaires indirects. Le programme commencera par couvrir le Burkina Faso, la Gambie, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, soutient que l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes est essentielle pour accélérer la transition démographique en Afrique, promouvoir le développement humain, renforcer le capital humain et soutenir une croissance économique inclusive.
Ce haut cadre de la Banque mondiale estime qu’en investissant dans les femmes et les filles, les pays renforcent la résilience de leurs populations en leur permettant de mieux faire face aux crises et de s’adapter aux menaces croissantes telles que le changement climatique et la fragilité.
