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La banque américaine First Republic s’effondre en bourse avec des retraits massifs de dépôts de ses clients.

La banque américaine First Republic s’effondre en bourse avec des retraits massifs de dépôts de ses clients.

La banque américaine First Republic a chuté mardi à la bourse de New York, suscitant l’inquiétude des investisseurs quant à l’avenir de l’entreprise suite aux retraits de plus de 100 milliards de dollars de dépôts de ses clients au premier trimestre. L’action a clôturé en baisse de 49% à Wall Street, après avoir été suspendue plusieurs fois au cours de la journée, à la suite de la publication de ses résultats financiers lundi soir, affichant une baisse de plus de 90% depuis le début de l’année.

La banque avait été mise sous les projecteurs mi-mars, lorsque les autorités et d’autres établissements financiers étaient venus à sa rescousse pour éviter qu’elle ne fasse faillite, comme Silicon Valley Bank et Signature Bank. First Republic a déclaré que les retraits de ses clients s’étaient stabilisés depuis fin mars, prévoyait de réduire ses dépenses en licenciant jusqu’à un quart de ses effectifs et limitant les montants qu’elle prêtait. Toutefois, la direction n’a pas donné de détails précis et a décidé de ne pas répondre aux questions des analystes lors de la publication des résultats trimestriels. Son directeur général a simplement indiqué que, en plus des mesures visant à renforcer sa santé financière, la banque examinait des “options stratégiques”.

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Selon le Financial Times, des responsables de la Maison-Blanche, de la banque centrale et du Trésor discutent actuellement avec First Republic. La banque souhaiterait que le gouvernement “réunisse les parties pertinentes pour trouver une solution”, mais les experts estiment qu’il n’y a pas de solution facile pour la banque, et qu’il y a une probabilité importante qu’il ne reste que peu de chose pour les actionnaires une fois que la situation sera éclaircie.

En outre, à Wall Street, l’indice Dow Jones a perdu 1,02%, le Nasdaq a reculé de 1,98%, et le S&P 500 a cédé 1,58%, faisant du mardi la pire séance depuis plus d’un mois. Les grandes banques ont également perdu du terrain, avec des chutes de 2% à 3%, de Bank of America à JPMorgan en passant par Citigroup.
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