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Julie Fakler : le parcours d’une future réalisatrice issue de la CalArts

Julie Fakler : le parcours d’une future réalisatrice issue de la CalArts

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Tim Burton, Sofia Coppola, Ed Harris…, ont comme point commun, outre le fait d’être de grands réalisateurs américainsd’avoir étudié à la CalArts (California Institute of the Arts), dans le comté de Les angesà Santa Clarita.

Une université créée au début des années 60 par Walt Disney. On la surnomme d’ailleurs la « fabrique des talents de Pixar » car connue dans un premier temps pour l’animation.

Parmi ses effectifs, on trouve une Française : depuis trois ans maintenant, Julie Fakler vit son rêve de cinéma et réalise la chance qu’elle a de pouvoir apprendre son métier dans une telle école, elle qui souhaite devenir réalisatrice.

15 étudiants réalisateurs seulement

En raison du travail de son papa, Julie a pas mal bougé dans son enfance. Une scolarité commencée à Paris et qui s’est poursuivie à Londres.

Après le Bac, elle a souhaité revenir étudier en France. « J’ai fait des études de cinéma et de management, une licence à Paris. Et j’ai continué avec un master en cinéma à la Sorbonne. Puis j’ai travaillé un peu, sur Paris, et je suis partie aux États-Unis. »

Elle a réussi à intégrer un master en réalisation à la CalArts suite à un parcours de sélection, d’abord sur dossier puis via un entretien durant lequel elle a su séduire la prestigieuse école.

Une véritable performance puisque chaque classe n’est composée que de quinze étudiants !

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Pour moi, c’était une chance. Une chose exceptionnelle.

Julie Fakler

Julie précise : « Il y a quelques Français et des Belges, mais dans d’autres parcours. C’est une école d’art : il y a le cinéma, le théâtre, la musique, la danse, etc. Le but est de créer des artistes qui travaillent entre eux. Moi, par exemple, j’ai fait des films avec des danseurs. Pour le court-métrage que je réalise en ce moment, je vais demander l’aide d’un compositeur qui est dans le cursus musique. »

Marquée par les films de son enfance

Cette passion pour le cinémaJulie l’a en elle depuis son enfance et les premiers films visionnés à la télévision, avec ses parents.

Elle raconte en rigolant : « Quand j’étais petite, je pensais qu’il y avait un autre monde dans la télévision. Et je voulais faire partie de ce monde-là. Je trouvais que ça avait l’air beaucoup mieux. Il se passait beaucoup plus de choses forcément ! »

Parmi les films qui l’ont marquée et ont provoqué en elle les premières émotions fortes, Julie cite les westerns et notamment « Il était une fois l’Amérique » de Sergio Leone. « Et aussi tous les films de Francis Ford Coppolaque j’adore. »

À la CalArts, la jeune réalisatrice bénéficie d’un enseignement très complet et de l’aide d’un mentor.

Chaque élève est accompagné par un mentor, un professeur qui fait partie de l’industrie du cinéma et vous épaule. C’est très intéressant, car toutes les écoles n’ont pas ça. Et puis c’est une école reconnue dans le monde entier, où la sélection est très dure, donc ça ouvre des portes.

Julie Fakler

Des souvenirs et un tournage aux Sables

La famille de Julie s’est installée aux Sables-d’Olonne, il y a trois générations. Depuis sa plus tendre enfance, elle y passe ses vacances d’été, en famille. « J’adore marcher au Puits d’Enfer. C’est toujours la balade digestive qu’on faisait après manger ! », se souvient la jeune femme qui apprécie de venir aux Sables-d’Olonne, surtout pour la mer, son élément. « Je fais beaucoup de voile. »

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Alors, quand est venu le moment de penser et de réaliser son film de fin d’étudesle tourner aux Sables-d’Olonne a finalement été une évidence.

« C’est mon film-thèse, un court-métrage que je devrai soutenir devant un jury et qui sera présenté au festival de mon école », indique la jeune réalisatrice. Ce film, s’il constitue son travail de fin d’études, Julie y pense depuis longtemps.

C’est un conte, principalement sur le sujet de la mort. J’y mêle le monde de l’océan. Le phare est une porte entre le monde visible et le monde invisible. Ça raconte l’histoire d’une passeuse d’âmes. La ville des Sables-d’Olonne m’a paru parfaite avec ses phares, son quartier des coquillages… Pour un conte, c’est le lieu idéal.

Julie Fakler

Julie et son équipe, composée de deux étudiantes de son école (une au son et une autre à la caméra) et d’un directeur photo français, ont tourné dans la capitale de la Côte de Lumière durant une semaine au début du mois de décembre dans des lieux emblématiques de la ville comme le quartier de l’Île Penotte donc, mais aussi le Remblai, le port, la place de la Résistance et les Halles centrales.

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Une carrière qui s’ouvre à elle

Julie présentera son film à la CalArts au début du mois de mai. Une étape cruciale dans l’obtention de son diplôme et qui marquera la fin de ses études.

La suite ? Elle ne sait pas encore de quoi elle sera faite : « C’est une grande question ! Qu’est-ce que je fais ? Je sais que j’aimerais bien rester travailler un peu aux États-Unis. Pas forcément y rester toute ma vie, mais je trouve que ça finirait ma formation. Ce qui compte pour moi, c’est vraiment d’exercer mon métier de scénariste et réalisatrice. C’est le plus important. »

Elle sera en tout cas de retour aux Sables-d’Olonne où elle souhaite venir présenter son court-métrage.

On réfléchit à la façon dont on va organiser ça. Rien n’est encore décidé, mais ça se fera forcément.

Julie Fakler

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