2023-10-13 15:15:36
Pas même un an ne s’est écoulé depuis qu’il a démissionné, non sans controverse, d’un quatrième mandat. Reine Sofia oui Manuel Borja-Villel Il est désormais de retour à Barcelone, ville où il a dirigé la Fondation Tàpies et le MNAC et où il revient avec les honneurs en tant que conseiller de la Generalitat. Ou, comme l’a précisé ce vendredi la ministre de la Culture, Natalia Garriga, directrice du Programme temporaire du Département de la Culture pour conseiller dans le domaine du patrimoine. Une position à la configuration complexe et à l’explication quelque peu alambiquée qui fait de l’ancien directeur du Reina Sofía une figure oraculaire du réseau des musées publics de Catalogne, en particulier du Musée national d’art de Catalogne et de son processus d’expansion.
“Le MNAC est le ‘big bang’, mais je travaille aussi avec Tàpies et Arts Santa Mònica”, a expliqué Borja-Villel lui-même lors de sa présentation. Sur le papier, cela se traduit par un poste avec un salaire de PDG (avec un maximum de 99 000 euros par an) et des fonctions purement consultatives. «Je n’ai pas de fonctions exécutives. Le jour où mon contrat au Reina Sofía a pris fin, c’était quelque chose de très clair pour moi. Mon métier consiste à réfléchir, conseiller et questionner. “En trouvant des failles”, a expliqué le nouveau conseiller.
Selon l’édile, et en entrant dans les détails, Borja-Villel sera chargé, entre autres, de « préparer des propositions d’expositions, de contribuer à l’internationalisation de l’art catalan et de mener un cycle de débats pour générer un contexte de réflexion au plus haut niveau ». niveau.” ».
Aussi, ou surtout, participer au processus de réflexion dans lequel est plongé le MNAC en vue d’un agrandissement qui devrait être achevé en 2029. “Une signature comme celle-ci est une grande opportunité”, a souligné le directeur du musée, Pepe Serra. De toute façon, nous lui aurions déjà demandé, mais maintenant l’occasion est saisie.”
Cependant, et pour éviter d’éventuels malentendus, Serra a voulu souligner que c’est le musée lui-même qui se charge de diriger le processus d’agrandissement. “J’ai un poste de direction”, a-t-il souligné. Mon travail est de finir ça. Le sien est différent, il est dans une position de conservateur intellectuel. “Nous avons le souci d’être conseillés au mieux, et avoir Manuel Borja-Villel est un luxe”, a pour sa part souligné la ministre de la Culture. Ce n’est pas simplement une autre personne. “Il sera entièrement disponible pour nous et pour le musée.”
Pour Borja-Villel, qui occupe depuis le 15 septembre un bureau au Palau Moja de Barcelone, joyau patrimonial du ministère de la Culture, “c’est un privilège de participer à ce moment de changement et de transformation”. Un moment qui, ajoute Serra, devrait aboutir à ce que le MNAC devienne quelque chose de différent, quelque chose comme « un musée social ». «Nous ne parlons pas d’agrandissement, mais d’un nouveau musée, car tout est plus sophistiqué que de grandir ou de s’agrandir. C’est une occasion unique de repenser le modèle du musée encyclopédique », a détaillé le directeur du MNAC.
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