Jasper Philipsen : À la conquête de nouvelles victoires sur le Tour de France

D’abord, ce jeudi à Bourg-en-Bresse, où le dernier vainqueur d’étape du Tour se nomme Tom Boonen, c’était en 2007. Le lendemain, la 19e étape finit à Poligny, dont le profil, athlétique mais pas trop, peut inspirer les hommes-fusées du peloton. Courue le 21 juillet, elle pourrait permettre au maillot vert (ou à un autre de nos compatriotes) de combler une lacune vieille de 38 ans. Le dernier Belge vainqueur d’une étape du Tour le 21 juillet s’appelle Rudy Matthijs, c’était en 1985, à Paris. Depuis, plus aucun Belge ne s’est imposé le jour de notre Fête nationale. Une dernière occasion s’offrira aux sprinters, dimanche, sur les Champs-Élysées.

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Comme bon nombre de coureurs, Philipsen y retrouvera les siens, sa compagne, Mélanie Peetermans, ses parents, son frère Sander, ses amis… Ses proches seront sur la plus belle avenue du monde avec l’espoir de le voir rééditer sa victoire de l’an dernier.

Après l’avoir suivi plusieurs jours en première semaine, dès la rentrée de la Grande Boucle, la compagne du coureur d’Alpecin-Deceuninck était de retour en France le week-end dernier, surtout pour passer avec lui un peu de temps lors de la journée de repos, de lundi.

Présente avec la compagne de Mathieu van der Poel

À l’Hôtel du Chalet de Bois, d’où la vue imprenable sur les sommets du Massif du Mont Blanc voisin, Mélanie est venue en compagnie de Roxane, la compagne de Mathieu van der Poel, la fusée porteuse du sprinter limbourgeois, rendre visite à son compagnon. Les deux jeunes femmes ont passé trois jours, samedi, dimanche et lundi en Haute-Savoie.

Avant cela, la blonde Mélanie, 22 ans, cette fois avec sa sœur et ses parents, était déjà présente, après Bilbao, à Bayonne, puis à Nogaro en début de Tour. Philipsen y avait enlevé ses deux premiers succès. La veille, elle avait tenu à faire le détour jusqu’à Carcassonne. “Je n’étais pas là l’an dernier, je voulais voir où il avait gagné ainsi que cette magnifique villeraconte-t-elle. Je suis allée brûler un cierge pour lui dans une église à Carcassonne, ça lui a porté chance. J’ai eu mon lot d’émotions, notamment le premier jour où il a fallu attendre de longues minutes pour que le jury confirme son succès ou le lendemain avec les nombreuses chutes sur le circuit automobile.”

Dans le même temps, le frère du coureur, Sander, d’un an son aîné, a suivi, lui, la première semaine du Tour avec trois copains, alternant nuit dans un hôtel ou au camping. Le quatuor n’a pas été déçu, il a assisté aux trois premières des quatre victoires du maillot vert. “L’année passée, nous étions à peine rentrés en Belgique que Jasper enlevait sa première victoire”, se souvient le frère de celui que la série Au cœur du peloton de Netflix consacrée au Tour de France a fait connaître aux yeux du grand public comme “Jasper
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