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James, critique de son album Yummy in Mondo Sonoro (2024)

James, critique de son album Yummy in Mondo Sonoro (2024)

2024-04-17 11:26:11

Prétendre que James Ils ont retrouvé leur meilleur ton avec “Toutes les couleurs de toi” (Nothing But Love Music, 21) serait quelque peu exagéré, sachant que le groupe de Manchester a donné le meilleur d’il-même dans les années 90 à travers des œuvres classiques de l’indie-pop britannique du type “Sept” (Fontana, 92 ans), “Posé” (Mercure, 93) y « Millionnaires » (Mercure, 99). Mais il n’en est pas moins vrai que le combo dirigé par Tim Booth a livré il y a trois ans ce qui était leur meilleur travail depuis longtemps, surpassant largement d’autres titres récents (et dispensables) comme “Fille du bout du monde” (BMG, 16) o « Vivre une époque extraordinaire » (Infectieux, 18).

Les Britanniques reviennent maintenant avec ce qui est déjà le dix-septième album studio de leur carrière, dans ce qui en pratique s’avère être une œuvre qui n’est pas amère et, incidemment, cache un autre joyau, même si dans l’ensemble il représente (sans aucun doute) un couple d’échelons en dessous de son prédécesseur. Le contenu est bien connu, avec des chansons à l’aspect splendide et apaisant qui dégagent une certaine nostalgie entre leurs lignes, juste avant de s’épanouir de couleurs intenses en adéquation avec ce printemps qui vient d’arriver.

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Un aspect qui, d’ailleurs, est généralement celui qui les favorise le plus, surtout lorsqu’ils décident de ne pas exagérer avec le placement de claviers et de synthétiseurs qui sonnent avec une overdose de grandiloquence. La séquence commence de la meilleure des manières, avec les singles aveuglants “Est-ce l’amour” oui “La vie est un putain de miracle”et a dans « Notre amour », « Voleur », « Reste » oui “Papillon” d’autres remarquables, partageant l’espace avec des compositions mineures qui réduisent l’euphorie, cas de « Mobile Gold », « Bien au-dessus de votre tête » o “Hé”.

“Délicieux” contient peu de surprises, avec cinquante-cinq minutes prises en charge par un groupe dont la tâche principale s’éloigne de l’innovation et se concentre sur la réalisation de chansons aux mélodies marquées et au son impeccable, le tout sous la protection de la voix céleste de Booth et d’un charisme qui atteint sa propre interprétation dans étude. La présente version s’impose, en bref, comme une référence trop étendue qui alterne des moments acceptables qui ne s’embarrassent pas d’un éclair du James le plus inspiré. Un LP qui, compte tenu de ses hauts et de ses bas, va directement gonfler la zone chaleureuse (pas oubliable) du catalogue du groupe.

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