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“J’ai souffert de manière exagérée, je devais pleurer à chaque défaite”

“J’ai souffert de manière exagérée, je devais pleurer à chaque défaite”

2023-10-19 14:45:44

GÉRONE“J’ai commencé au Camp de la Llibertat, un terrain de sable. Ma famille n’a pas été très footballeuse. Mes premiers souvenirs sont avec mon grand-père paternel. Il m’a accompagné dans un parc, près de Pedret, et nous avons joué. Il y avait de l’herbe “Et petit à petit, une passion s’est créée pour moi”, explique Eloi Amagat, qui a annoncé sa retraite cet été. Le milieu de terrain de Gérone, né en 1985, est le seul joueur de l’histoire de Gérone à avoir porté le maillot blanc et rouge en première, deuxième, deuxième B et troisième. C’est une histoire de loyauté incontestable envers le club de sa ville, aujourd’hui deuxième de la Ligue après neuf matchs disputés.

“Je ne m’en souviens pas, mais ils me disent que lorsque nous faisions du sport au GEiEG, à Sant Narcís, ils nous obligeaient à changer de modalité à chaque trimestre. Pour que nous puissions tous essayer différentes disciplines et si vous en aimiez une, vous signiez J’ai fait du handball, de l’athlétisme… Mais quand c’était mon tour de jouer au hockey, et écoute, je n’ai rien contre ce sport, j’ai refusé de chausser des patins. Je voulais jouer au football. J’ai passé tout mon temps dans le cour en jouant”, avoue la légende blanche et rouge, qui poursuit : “À l’époque, j’étais inscrit à Buenos Aires à l’âge de sept ou huit ans. À cette époque, le football de base de Gérone n’était pas puissant. Ensuite, j’ai passé mon stade de jeunesse à Vilobí, mais j’avais les yeux fixés sur Montilivi. Enfant, j’ai vu ce stade s’éclairer et j’ai déjà compris que la dimension d’y jouer devait être très grande. C’était un rêve d’avenir, oui.” Un rêve qu’il a réalisé à l’âge de 19 ans.

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Amagat est allé à l’Escola Montfalgars, à Can Gibert, dans les années 90. Puis il est allé au lycée de Santa Eugènia. À cette époque, Gérone touchait le fond et était reléguée en Primera Catalana. Il avait 12 ans. “Des camarades de classe qui portaient le maillot de Gérone ? Pas un, pas un. C’était impossible, impensable. On n’en voyait pas en classe”, se souvient-il. Il y a un peu de douleur dans sa voix quand il le dit. Une douleur qui s’est refermée avec le temps.

Neuf saisons et 194 matchs

Mais revenons à ses débuts, en octobre 2004, avec un but lors d’un match de Coupe contre Villarreal de Pellegrini, qui finira troisième de la Primera Division. “Ce soir-là, j’ai déjà ressenti une joie différente. J’ai ressenti beaucoup d’euphorie. Le vestiaire était heureux, mais je voyais qu’il l’était un peu plus.” Un sentiment se formait, il ne fallait plus jamais le lâcher. “Au fil des années, on ne garde que les bonnes choses, mais l’amour se confirme dans la tragédie. Les souffrances durent plus longtemps, tu renverses les choses plus que d’autres, tu te demandes si tu vas pouvoir te relever, tu prends le club à la maison. J’ai fêté la première promotion à Primera, mais avant cela, je devais pleurer chaque défaite, avec des émotions très profondes. Et quand il était temps pour moi de partir, le vide qui s’est généré en moi…” Eloi a passé neuf ans dans le premier Gérone équipe : de 2004 à 2006, de 2007 à 2008 et de 2012 à 2018, et a disputé 194 matches. Entre les deux, il devait trouver une vie. “Je souffrais de manière exagérée, j’avais du mal parce que c’était quelque chose que je n’aurais jamais voulu. Partir n’a jamais été ma décision, je l’ai toujours fait à contrecœur.”

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Distribuer des billets aux écoles

Pendant de nombreuses années, les stands de Montilivi étaient pratiquement vides. Il a fallu beaucoup de travail pour rassembler les presque 12 000 spectateurs actuels, qui sont passés de footballeurs agréables comme Javi Garcia (“c’est celui qui m’a le plus marqué, il était au-dessus de la majorité”, dit Amagat) à Cristhian Stuani. “Je suis allé dans de nombreuses écoles pour donner des conférences, il fallait des actions pour créer du lien. Les enfants ont pu voir que nous étions accessibles, que les footballeurs de Gérone étaient des gens normaux. Nous leur avons donné des billets pour venir aux matchs. Pour eux, pour les parents et pour nos amis. Nous avons travaillé dur pour accroître la masse sociale et la rajeunir.

Eloi Amagat dans un récent hommage à Montilivi.

Pourquoi sommes-nous dans un club ? “Il est important d’avoir assimilé le sens de ce que l’on représente. Il faut connaître les gens avec qui on a affaire : les supporters, les supporters et les gens dans la rue. Mais tout vient naturellement, il faut que ça coule, parce qu’après c’est “Ce que vous enseignez et transmettez aux autres. Et quand le sentiment est là, vous faites tout ce qu’il faut. C’est l’une des choses dont je suis le plus fier. Parce que j’ai tout fait avec le club de ma ville natale. Mon club”, dit le grand capitaine, qui aura toujours gravé dans sa mémoire les journées 4 et 5 juin 2017, celles de la première promotion vers l’élite. “Il est difficile de décrire ce que j’ai ressenti en voyant les visages depuis le balcon de l’hôtel de ville. Le mot est peut-être le bonheur maximum, extrême. Non seulement ce furent les deux jours les plus heureux de ma carrière, mais aussi de ma vie personnelle. Les gens l’ont apprécié avec ” La même intensité que nous. Tout le monde était content pour tout le monde. Et je l’ai vécu avec deux amis comme Àlex Granell et Pere Pons. Cette étape a tout compensé. ” Le trivot Gérone était magnifique.

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La liaison Gérone-Eloi Amagat n’est pas encore terminée. “J’espère pouvoir revenir au club, car travailler pour ce qu’on aime donne un plus qui n’est pas fourni par une personne qui vient de l’extérieur. J’espère revenir”, répète-t-il, des semaines après l’hommage qu’il a rendu à Montilivi. lui la chair de poule “Personne ne peut imaginer à quel point je me sens aimé, respecté et valorisé. J’ai reçu tellement de messages. Je leur en serai toujours reconnaissant.”



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