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Israeli Army Confirms Killing Three Sons of Hamas Leader in Targeted Airstrike

Israeli Army Confirms Killing Three Sons of Hamas Leader in Targeted Airstrike

L’armée israélienne et le service de renseignement intérieur ont confirmé avoir tué mercredi, lors d’une frappe aérienne ciblée, trois fils du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qualifiés d’«agents militaires» du mouvement islamiste palestinien.

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«Les trois agents qui ont été frappés sont Amir Haniyeh, un commandant de cellule de l’aile militaire du Hamas, Mohammad Haniyeh, un agent militaire de l’organisation terroriste Hamas, et Hazem Haniyeh, également un agent militaire de l’organisation terroriste Hamas», a indiqué un communiqué de l’armée.

«Je remercie Dieu pour l’honneur que nous fait le martyre de mes trois fils et de certains de mes petits-enfants», a déclaré Ismaïl Haniyeh à la chaîne Al Jazeera basée à Doha.

La frappe a touché des véhicules transportant les membres de la famille d’Ismaïl Haniyeh, selon Al Jazeera qui a diffusé des images de carcasses de voitures et de corps floutés en les présentant comme ceux des victimes.

Dans un communiqué, le Hamas a confirmé la mort de trois fils de leur chef et de quatre de ses petits-enfants dans le camp de réfugiés de Chati, dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien dévasté.

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«Ce sang versé nous rendra encore plus fermes dans nos principes», a ajouté Ismaïl Haniyeh.

L’armée israélienne n’a pas encore réagi.

Israël a promis de détruire le Hamas après une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du mouvement islamiste infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a causé la mort de 1 170 personnes, en majorité des civils, selon l’AFP.

La frappe visant les fils de M. Haniyeh a eu lieu au premier jour de la fête de l’Aïd al-Fitr, marquant la fin du Ramadan.

Elle intervient alors que le Hamas doit répondre à une proposition de trêve formulée par des médiateurs qataris, égyptiens et américains.

Ce projet comprend une trêve de six semaines, la libération de 42 otages retenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus par Israël, l’entrée de 400 à 500 camions d’aide chaque jour à Gaza et le retour des habitants du nord de Gaza dans leurs foyers, selon une source du Hamas.

Lors de l’attaque du 7 octobre, plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza, dont 34 sont décédées selon les autorités israéliennes.

Le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne, contrôle Gaza depuis 2007.

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Critiques de Biden

De nouvelles frappes israéliennes ont touché mercredi le nord et le centre du territoire palestinien, notamment le camp de Nousseirat, où 14 personnes, dont des enfants, ont été tuées selon le ministère de la Santé du Hamas.

Au cours des dernières 24 heures, le même ministère a recensé 122 morts supplémentaires dans le territoire, portant à 33 482 le nombre de personnes tuées lors des opérations militaires israéliennes depuis le début de la guerre.

Lors d’une interview diffusée par la chaîne hispanophone Univision, le président américain Joe Biden a qualifié de «erreur» la conduite de la guerre à Gaza par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’une de ses plus fortes critiques à l’encontre du dirigeant israélien.

Au milieu des ruines ou dans les abris, de nombreux Palestiniens se sont réunis tristement dans la bande de Gaza pour prier, autour de petits gâteaux préparés malgré les pénuries, à l’occasion de l’Aïd al-Fitr.

«Nous n’avons jamais vécu un Aïd comme celui-ci, plein de tristesse, de peur, de destruction et de dévastation», a déclaré Ahmed Qishta, un père de quatre enfants, réfugié à Rafah (sud) après avoir fui la ville de Gaza. «Nous essayons d’être heureux, mais c’est difficile, difficile, difficile.»

«Notre cœur n’est pas à la fête, car nous avons perdu tous ceux que nous aimions», a raconté Hikmat Abou Anza, une femme de 43 ans également déplacée à Rafah.

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«Le plus triste»

Sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, où des dizaines de milliers de fidèles se sont rassemblés, tous avaient à l’esprit la guerre à Gaza.

«C’est l’Aïd le plus triste que nous ayons vécu», a déclaré Rawan Abd, une infirmière de 32 ans.

«Ce que je demande, c’est que les Israéliens appellent à un cessez-le-feu, qu’ils permettent pour les six ou huit prochaines semaines un accès total à la nourriture et aux médicaments entrant dans le pays», a souligné Joe Biden à Univision.

Israël maintient son projet d’offensive terrestre sur Rafah, frontalière avec l’Égypte, qu’il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, malgré la présence de 1,5 million de personnes, selon l’ONU, majoritairement des déplacés.

L’interview de M. Biden a été enregistrée avant le retrait des soldats israéliens de la grande ville de Khan Younès (sud) dimanche, et l’augmentation, ces derniers jours, de l’aide humanitaire autorisée par l’armée à entrer dans le territoire.

Israël a annoncé le retrait de ses troupes de Khan Younès, transformée en champ de ruines par les raids aériens israéliens et les combats, afin de préparer l’offensive sur Rafah, à 3 km plus au sud.

Une seule brigade est désormais déployée dans la bande de Gaza, dans le centre du territoire, selon l’armée.

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