Le Premier ministre israélien a rejeté à nouveau la possibilité d’un cessez-le-feu à Gaza, qualifié par l’ONU de “cimetière pour les enfants”, et a annoncé que son pays prendrait la “responsabilité générale de la sécurité” dans le territoire palestinien après deux mois de guerre.
“Il n’y aura pas de cessez-le-feu général à Gaza sans la libération de nos otages”, a déclaré Benjamin Netanyahu dans une interview télévisée avec la chaîne américaine ABC News. Il a également affirmé qu’Israël assumerait “pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité” dans le territoire palestinien après la guerre.
Les propos du Premier ministre israélien interviennent après que le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à un “cessez-le-feu humanitaire”, jugeant la situation à Gaza comme étant transformée en “cimetière pour les enfants”.
Les bombardements israéliens ont fait 10 022 morts à Gaza, principalement des civils dont plus de 4 000 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. M. Guterres a également condamné les “actes terroristes odieux” du Hamas et critiqué l’utilisation de civils comme boucliers humains.
Il est également fait mention de la Maison Blanche qui a évoqué la “possibilité de pauses tactiques” dans les combats pour permettre aux civils de quitter en sécurité les zones de combats, assurer l’aide aux civils dans le besoin, et permettre la libération potentielle d’otages.
La situation humanitaire à Gaza est désastreuse, avec des millions de Palestiniens piégés dans un territoire assiégé, privés d’eau, d’électricité et de nourriture. Cette crise humanitaire est exacerbée par le blocus imposé par Israël depuis 2007.
