“Nous restons ouverts à tous les scénarios”, a déclaré Lea Versteeg, porte-parole des garde-côtes, à l’AFP. Avant tout, les autorités néerlandaises cherchent à éviter une marée noire.
Un accident pétrolier peut se produire si le cargo automobile devient instable et coule en raison d’une forte chaleur, a confirmé Gerd-Christian Wagner, président de l’Association allemande de protection des côtes de la mer du Nord, au média ZDF. “Surtout lorsque le bunker est touché et que le pétrole lourd s’évacue.”
Les Pays-Bas, qui n’ont pas demandé l’aide de la Belgique pour gérer l’incendie, restent préparés à cette éventualité. “Un navire d’intervention pétrolière est toujours à proximité du navire en feu. D’autres navires sont également disponibles sur appel en cas de pollution par les hydrocarbures”, écrit la Rijkswaterstaat, l’autorité néerlandaise responsable des infrastructures fluviales.
Ces bateaux ont pour mission de filtrer le pétrole présent en mer. Cependant, des inquiétudes persistent quant à l’efficacité de ce filtrage si le navire coule.
Les îles de Terschelling, d’Ameland et de Schiermonnikoog, situées près du Fremantle Highway, font partie d’un ensemble de huit îles néerlandaises (dont cinq sont habitées) entre la mer des Wadden et la mer du Nord, au nord des Pays-Bas.
La mer des Wadden, qui longe une région côtière allant des Pays-Bas au Danemark, a été déclarée patrimoine mondial de l’UNESCO et abrite une riche diversité de plus de 10 000 espèces aquatiques et terrestres. De plus, il n’y a rien qui indique que le pétrole ne pourrait pas atteindre la mer du Nord et ses plages… y compris celles de la côte belge.