Incident pyrotechnique dans une école : Treize victimes dont des adolescents

Il a été rapporté qu’une personne aurait jeté un engin pyrotechnique dans une poubelle en plastique, qui a éclaté. Des dalles de plafond ont été déplacées par l’explosion. Treize victimes ont été recensées, dont la plupart étaient des adolescents de 12 et 13 ans.

Selon nos informations, sur la base du témoignage d’un parent d’élève, un autre incident similaire s’était produit dans cette même école il y a une semaine : “C’était aussi un pétard, mais cette fois-ci, il n’y a eu aucune conséquence.“

Cette fois, l’affaire ne sera pas traitée comme une simple plaisanterie d’adolescent. Elle fera l’objet de poursuites judiciaires. “Dans ce genre de situation, une personne majeure sera renvoyée devant un tribunal correctionnel pour coups et blessures volontaires ayant potentiellement entraîné une incapacité, probablement de moins de quatre mois. En droit pénal, une incapacité à assister aux cours équivaut à une incapacité de travail. Cela empêche la personne de mener une vie normale,” explique l’avocat pénaliste Henri Laquay, qui fait ici des commentaires généraux sans se prononcer sur l’affaire “Providence”. “Avec préméditation, un adulte risque une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et/ou une amende de cent à cinq cents fois multipliée par huit. Un mineur sera traité par un tribunal pour mineurs. En principe, il ne sera placé en IPPJ que s’il a des antécédents.“

Qu’en est-il des dommages causés à l’école? “Heureusement, il n’y a pas eu d’incendie, sinon cela aurait été bien plus grave. Certes, le Code pénal prévoit une peine d’emprisonnement d’un à six mois et/ou une amende de vingt-six à deux cents euros, toujours multipliée par huit. Mais il est rare que des poursuites soient engagées pour dégradation de biens publics. Cependant, l’école peut intenter une action en justice contre un adulte et les parents d’un mineur.“

Ce vendredi en fin de journée, les deux suspects étaient toujours en détention provisoire.