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Ils identifient la région du cerveau qui contrôle l’attention

Ils identifient la région du cerveau qui contrôle l’attention

2024-04-15 19:42:00

Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’Université de l’Iowa ont établi un lien entre une région du cerveau et la façon dont les humains redirigent leurs pensées et leur attention lorsqu’ils sont distraits. Ce lien est important car il donne un aperçu des effets secondaires cognitifs et comportementaux d’une technique utilisée pour traiter les patients atteints de la maladie de Parkinson.

Le noyau sous-thalamique est une région du cerveau de la taille d’un pois impliquée dans le système de contrôle moteur, c’est-à-dire nos mouvements. Chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, ces mouvements ont été compromis : les chercheurs estiment que le noyau sous-thalamique, qui agit normalement comme un frein aux mouvements brusques, exerce une trop grande influence. Les chercheurs pensent que le freinage excessif est ce qui contribue aux tremblements et autres déficits moteurs associés à la maladie.

Ces dernières années, les médecins ont traité les patients atteints de la maladie de Parkinson avec une stimulation cérébrale profonde, une électrode implantée dans le noyau sous-thalamique qui génère des signaux électriques de manière rythmique, provoquant un relâchement du freinage de la région cérébrale, libérant ainsi le mouvement. Le système de stimulation cérébrale profonde est comme un stimulateur cardiaque pour le cœur ; Une fois mis en œuvre, il fonctionne en continu. Cependant, certains patients traités par stimulation cérébrale profonde souffrent d’une incapacité à concentrer leur attention et de pensées impulsives, conduisant parfois à des comportements à risque tels que le jeu et la consommation de substances. Les chercheurs ont commencé à se demander : le rôle du noyau sous-thalamique dans le mouvement signifiait-il également que cette même région du cerveau pouvait gérer les pensées et le contrôle des impulsions ?

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L’équipe a conçu une expérience pour mesurer l’attention de plus d’une douzaine de patients atteints de la maladie de Parkinson lorsque le traitement de stimulation cérébrale profonde était activé ou désactivé. Les participants, équipés d’une casquette pour suivre leurs ondes cérébrales, devaient concentrer leur attention sur un écran d’ordinateur pendant que les ondes cérébrales de leur cortex visuel étaient surveillées. Environ une fois sur cinq, dans un ordre aléatoire, les participants ont entendu un gazouillis destiné à détourner leur attention visuelle de l’écran vers la distraction auditive nouvellement introduite.

L’équipe a concentré son attention sur les groupes atteints de la maladie de Parkinson. Lorsque le DBS était désactivé et que le gazouillis jouait, les patients atteints de la maladie de Parkinson ont déplacé leur attention du système visuel vers le système auditif. Mais lorsque le gazouillis a été présenté aux participants atteints de la maladie de Parkinson avec le DBS activé, ces participants n’ont pas déplacé leur attention visuelle.

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Cette distinction a confirmé le rôle du noyau sous-thalamique dans la manière dont le cerveau et le corps communiquent non seulement avec le mouvement mais aussi avec les pensées et l’attention.

C’est pourquoi la stimulation cérébrale profonde devrait continuer à être utilisée chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, en raison de ses avantages évidents dans l’assistance aux fonctions de contrôle moteur.

Cette étude a été publiée dans la revue Brain.



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