2023-05-03 15:06:24
La histoire des premières étoiles de notre univers il ressemble, et beaucoup, à celui d’une ‘rock star’. Ils sont nés de rien, sont devenus super massifs et sont soudainement morts en laissant derrière eux une empreinte puissante qui servirait à inspirer les générations futures. Dans le monde de l’astrophysique, de la même manière que cela se passe dans le monde de la musique, pour comprendre ce qui nous entoure, il est essentiel de comprendre d’où nous venons. C’est pourquoi ce que vous lirez ci-dessous est si important : une équipe d’astronomes européens a réalisé capturer les ’empreintes’ laissées par les premières étoiles de notre cosmos.
Pour comprendre l’importance de cette découverte, il faut prendre du recul et voyager ni plus ni moins que environ 13,5 milliards d’années dans le temps. A cette époque, l’univers en était encore à ses balbutiements (c’est-à-dire qu’il avait à peine 10 à 15 % de son âge actuel). C’est alors qu’au milieu de tant de ténèbres, les premières étoiles sont nées. C’étaient des étoiles très simples (uniquement composées d’hydrogène et d’hélium) mais elles étaient des centaines de fois plus massif que notre propre soleil.
“Vivre vite, mourir jeune”
Ces premières étoiles ont suivi le philosophie “vivre vite, mourir jeune” (‘vivre rapidement mourir jeune’). Ils brillèrent d’abord très fort puis, au plus fort de leur jeunesse, a explosé en puissantes supernovae et ils sortirent pour toujours. L’explosion des premières étoiles a fini par générer des éléments chimiques plus lourds (tels que le carbone, l’oxygène et le magnésium qui recouvraient leur couche la plus externe) qui, à leur tour, sont restés trempé dans des nuages de gaz qui à cette époque existait déjà dans l’univers.
“C’est la première fois qu’il a été possible d’identifier l’empreinte chimique de ces explosions”
Andréa Saccardi
La découverte présentée ce mercredi dans le “Astrophysical Journal” est exactement celle-ci. Grâce à l’Observatoire européen austral (ESO), un équipe internationale d’astronomes a réussi à détecter la “signature chimique” laissée par l’explosion des premières étoiles de l’univers dans trois nuages de gaz très éloignés. “C’est la première fois qu’il est possible d’identifier l’empreinte chimique de ces explosions”, explique-t-il. Andréa Saccardide l’Observatoire de Paris (PSL) et premier auteur de cet ouvrage.
reliques du big bang
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Comme l’expliquent les scientifiques qui ont mené ce travail, les trois nuages de gaz qui sont les protagonistes de cette étude ont exactement la même composition chimique que l’on s’attendrait à trouver après l’explosion des premières étoiles du cosmos. La détection de ces signatures chimiques, comme l’explique l’astrophysicien Stéphanie Salvadori, donne non seulement des indices sur ces explosions, mais nous permet également d’étudier comment étaient les premières étoiles de l’univers. “Les étoiles primordiales peuvent être étudié indirectement en détectant les éléments chimiques qu’ils ont dispersés dans leur environnement après leur mort”, explique ce chercheur de l’université de Florence et co-auteur de ces travaux.
“Les étoiles primordiales peuvent être étudiées indirectement en détectant les éléments qui se sont dispersés après leur mort”
Les restes de ces étoiles sont aussi certains véritables reliques du big bang. En d’autres termes, ils fournissent un nouvel indice pour comprendre l’origine de notre univers. Grâce aux éléments chimiques générés après l’explosion des premières étoiles, ce que les experts appellent étoiles de deuxième génération. “Ils se sont formés à partir des ‘cendres’ des premiers”, expliquent-ils. “Cette étude a trouvé les cendres de l’univers primitif et, ce faisant, a ajouté une autre pièce à ce puzzle sur le cosmos”, ajoute Salvadori.
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