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Il y a des centaines de logements Airbnb qui sont illégaux dans le Vieux-Montréal.

Le phénomène de la location d’hébergements sur Airbnb est en croissance constante, mais elle ne fait pas l’unanimité partout. En effet, la ville de Montréal est en train de faire face à un problème de plus en plus important, celui des logements Airbnb illégaux dans le quartier historique du Vieux-Montréal. Des centaines de propriétaires offrent des hébergements sur cette plateforme, en violation des règlements municipaux et des lois en matière de zonage. Cette situation provoque des inquiétudes chez les habitants du Vieux-Montréal et soulève des questions sur la réglementation de ce type d’activité en milieu urbain. Dans cet article, nous examinons les raisons de cette situation et les efforts déployés pour y remédier.


Le Vieux-Montréal interdit la location d’appartements à des touristes, mais il y a encore des centaines illégales sur Airbnb. La Ville de Montréal ne fait pas d’inspections pour faire respecter ses règlements sur les résidences de tourisme et compte sur le gouvernement du Québec pour le faire. Cependant, les inspecteurs du gouvernement n’ont pas pour mandat d’appliquer les règlements municipaux.

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Airbnb offre une variété d’options d’hébergement, allant de lits dans des auberges de jeunesse à des lofts haut de gamme dans des bâtiments historiques. Malheureusement, certaines des victimes de l’incendie de l’immeuble patrimonial de la place D’Youville à Montréal étaient des touristes qui avaient loué une chambre ou un appartement pour quelques jours.

Malgré l’interdiction de ce type de résidence de tourisme à court terme dans le zonage municipal, on trouve plus de 1000 annonces pour le Vieux-Montréal sur Airbnb. Selon une porte-parole de l’arrondissement de Ville-Marie, il existe seulement 10 établissements autorisés ayant l’usage de “résidence de tourisme” dans la zone historique du Vieux-Montréal, ces établissements bénéficiant de droits acquis.

Il y a actuellement 45 certificats d’occupation pour l’usage “résidence de tourisme” sur le territoire de l’arrondissement de Ville-Marie, mais on trouve tout de même 4155 annonces de logement sur Airbnb, ce qui pose problème.

Les inspecteurs de la Ville n’ont pas le mandat d’appliquer les règlements de location à court terme, qui relèvent du gouvernement du Québec. La Loi sur l’hébergement touristique exige que les logements loués à court terme soient enregistrés auprès de la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) et que leur numéro d’inscription soit affiché à leur entrée et sur leur annonce, publiée en ligne ou ailleurs. Toutefois, il y a une minorité d’annonces en ligne qui affichent le numéro de la CITQ.

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Plusieurs arrondissements montréalais, comme Ville-Marie, Le Plateau-Mont-Royal, Rosemont-La Petite-Patrie et Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, limitent l’hébergement touristique à des zones commerciales spécifiques, tandis que Verdun interdit carrément la location commerciale de logements de courte durée.

La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) a également demandé une application plus stricte de la loi régissant la location touristique à court terme. Les représentants d’Airbnb n’ont pas donné suite à la demande d’entrevue de La Presse.

En somme, la Ville de Montréal doit réduire l’offre d’appartements illégaux sur Airbnb et demander à la plateforme de location de s’assurer que tous les logements proposés sont en règle et conformes aux lois et aux règlements.

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