Nouvelles Du Monde

Merci mon Dieu pour ce film

Merci mon Dieu pour ce film

dimanche 19 mars 2023, 07:59

J’aime cette Concha de Oro de Zinemaldia 70. Je l’aime parce qu’elle est signée par l’auteur de ‘Matar a Jesús’, son autobiographie sur son père assassiné. J’aime ça parce que jusqu’à hier je considérais Laura comme une cinéaste très urbaine. A tel point que les premières scènes de ‘Les Rois du Monde’, celles de ce combat à la machette courageusement chorégraphié, viennent me rappeler, sans raison cohérente, des titres comme ‘La nuit nous appartient’. Et pourtant, lorsque ce diplômé de cinéma né à Medellín à Melbourne rencontre David Gallego, le directeur de la photographie de “El abrazo de la serpiente”, dont la caméra est entrée plus loin dans l’autre jungle, dans le non pavé, dans la verdure exubérante, dans le non- des endroits où une maison habitée-inhabitée apparaît soudainement, il s’avère que son “Les Rois du Monde” devient un road-movie qui va dans des endroits si beaux qu’ils sont terrifiants.

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Les rois du monde

  • Adresse:
    Laura Mora Ortega

  • Scénario:
    Maria Camila Arias, Laura Mora

  • La photographie:
    David Gallégo

  • Musique:
    Leonardo Heiblum, Alexis Ruiz

  • Interprètes :
    Carlos Andres Castañeda, Davison Florez, Brahian Acevedo

  • Nationalité:
    Colombie, 111 m.

  • Ciné :
    Vrai

J’aime que les références tout au long de ses quelques centaines de minutes de séquences soient si diverses et folles. Parce qu’en ce moment, vous pensez aux “Goonies” et ensuite à “Lord of the Flies”. Parce que pour un instant tu te souviens de ‘Compte sur moi’ et pour d’autres tu n’oublies pas Je ne sais pas, Erendina ou certaines des créatures du réalisme magique. Soudain, les images créées par Angelopoulos secouent vos neurones de la mémoire. Et vous pensez à ces deux défis clandestins de “gravity bike” (descente à toute vitesse avec un vélo modifié) auxquels vous avez assisté un après-midi. Ces garçons qui se réfugient dans un bordel sombre et cosy et dansent tranquillement avec des prostituées sages, que Ra (qui représente la justice), Davy (le mystique), Winny (la révolution), Nano (la dignité) et Culebro (la rage). . J’aime ce film si rude, si fidèle, si vieux, si jeune, ça oui, merci Dieu de nous l’avoir donné.

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