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«Il négocie avec les USA»

«Il négocie avec les USA»

Garnison sur la Piazza della Scala à Milan pour Julian Assange – Ansa

C’est une indiscrétion qui donne pourtant de l’espoir à ceux qui souhaiteraient la libération de Julian Assange. Selon le Wall Street Journal, je les avocats du fondateur de WikiLeaks, 52 ans, détenus au Royaume-Uni dans l’attente d’un verdict final concernant leur extradition vers les États-Unis, ils seraient en train de négocier avec le ministère de la Justice de l’administration américaine une réduction conditionnelle des charges retenues contre eux. à un plaidoyer de culpabilité.
Le journaliste australien, célèbre pour avoir publié des milliers de dossiers “top secrets” entre 2010 et 2011, sensibilisant le monde aux abus commis par les Américains en Irak et en Afghanistan, est accusé à l’étranger d’avoir violé la loi sur l’espionnage, un crime qui envisage un condamné à une peine pouvant aller jusqu’à 175 ans de prison. Après sept ans d’asile à l’ambassade de Londres de l’Équateur a été arrêté par la police britannique le 11 avril 2019. Depuis lors, il est détenu en semi-isolement à la prison de Belmarsh à Londres. L’ordre d’extradition vers les États-Unis a été signé en 2022 mais a ensuite été contesté en appel jusqu’à ce que les dernières audiences d’appel soient accordées. de la Haute Cour de Londres en février dernier. La révélation du WSJ a ébranlé le silence qui accompagne l’attente du verdict final.
Assange, ce seraient les termes de la négociation, devrait plaider coupable d’une accusation réduite : non pas d’espionnage mais de mauvaise gestion d’informations classifiées. Si tel était le cas, il subirait un procès plus léger sans jamais mettre les pieds aux États-Unis. De plus, s’il est reconnu coupable, il purgerait les cinq années qu’il a déjà passées derrière les barreaux de la capitale britannique. Personne du Département d’État n’a commenté ces rumeurs. Barry Pollack, l’avocat représentant Assange à Washington, les a démentis, soulignant leur « caractère inapproprié ».
Pourquoi, se demande-t-on, ne parle-t-on de négociation de plaidoyer que maintenant ? La dispute, on s’en souvient, date de 14 ans. L’urgence de trouver une solution à cette affaire est désormais clair pour les deux parties. Selon certains, l’ouverture des Etats-Unis serait dictée par des raisons politiques. L’administration démocrate, qui remonte à la présidence de Barack Obama, a décidé en 2013 de ne pas inculper le fondateur de WikiLeaks pour éviter la polémique sur la violation de la liberté d’expression consacrée par la loi. Premier amendement. Pour l’actuel occupant de la Maison Blanche, Joe Biden, candidat démocrate à la présidentielle de novembre, s’éloigner de cette approche pourrait être

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