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« Il faut qu’il y ait 23 tigres sur le terrain »

« Il faut qu’il y ait 23 tigres sur le terrain »

Nous sommes conscients d’être dans le dur au niveau des résultats. Nous n’avons pas regoûté à la victoire depuis la belle prestation à Limoges (19-24). Nous avons pris ce qui était à prendre avant. Nous en étions fiers et satisfaits. Par contre, même après ces…

Nous sommes conscients d’être dans le dur au niveau des résultats. Nous n’avons pas regoûté à la victoire depuis la belle prestation à Limoges (19-24). Nous avons pris ce qui était à prendre avant. Nous en étions fiers et satisfaits. Par contre, même après ces bons résultats, à chaque entraînement ou chaque match, le staff s’évertuait à nous rappeler que nous avons été repêchés dans cette division, que nous n’étions pas invités à la base. Nous avons les pieds sur terre.

Poursuivez…

Le derby à Saint-Jean-de-Luz a fait mal à la tête (30-0). Contre Fleurance, nous avons fait un bon match, mais nous l’avons perdu (19-25). Le week-end dernier à Marmande (27-22), nous avons été absents pendant cinquante minutes, avant de revenir très fort. La saison est longue, nous sommes toujours au milieu du classement et nous voyons, malgré tout, que ça se rapproche très fort derrière. Nous sommes conscients de la situation, mais nous savons aussi que nous sommes toujours capables de faire de très belles choses. Je pense notamment à la deuxième mi-temps face à Fleurance et Marmande. On voit que, sur le contenu, nous avons clairement notre place à ce niveau. Mais la moindre erreur se paye cash lorsqu’un, deux ou trois joueurs sortent du collectif. Il faut qu’on reste, collectivement, très fort. On ne peut pas se permettre de s’oublier dans certains secteurs. C’est trop dur.

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Vous affrontez Niort ce dimanche. À quoi vous attendez-vous ?

C’est une équipe qui ne joue pas le même championnat que nous : elle est professionnelle, armée pour l’étage au-dessus. Il ne faudra pas, comme sur les deux derniers matchs, rater l’entame. Le staff nous pousse à nous libérer. Il ne nous freine jamais, peu importe l’adversaire. Au contraire, Anthony Biscay et Sébastien Fauqué nous poussent à jouer. Ils ne veulent surtout pas que l’on se bride. L’équation est simple. Dimanche, il faudra se lâcher…

Une victoire face à un gros vous relancerait, un revers avant les fêtes de Noël vous ferait mal. Est-ce un tournant ?

Nous regardons le classement : l’objectif est le maintien. À Anglet, ce sont toujours sur ces matchs face à des cadors que nous sommes les plus excités. Un gros résultat nous remettrait en ordre de marche. Il viendrait valider la première partie de saison et gommer un peu nos trois derniers mauvais résultats.

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Cette saison, vous avez souvent montré que vous aviez du caractère…

Exactement. Il faut qu’il y ait 23 tigres sur le terrain au coup d’envoi. Il faut qu’à la première action, au premier plaquage, au premier ballon, on sente que l’on sera infranchissable. Tout le monde est concerné, investi. Malgré le contexte très particulier, nous nous attendons à un très gros rendez-vous.

Vous évoquez un contexte particulier. Dans quel sens ?

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