Si vous n’aimez plus les fêtes, ce n’est pas seulement à cause du vidage du contenu. On ne se sent plus dans la vie civile, car le récit médiatique suit des schémas polémiques qui courent après la viralité
On dit que personne n’aime la politique. L’énoncé ainsi dressé est semé d’embûches : est-ce qu’on ne l’aime pas ou qu’on s’en moque ? Et puis c’est quoi quiddité de la soi-disant politique, le facteur qui nous rebute : le procès, les personnages, peut-être les résultats ? Mais la politique ne peut pas « plaire » car elle est problématique et clivante : en tant que forum naturellement conflictuel, elle laissera toujours des insatisfaits. Même dans les pages de ce journal, nous avons essayé d’expliquer pourquoi aborder des sujets politiques ennuiera vos convives et ne vous fera pas passer pour des gens brillants. Parmi les raisons invoquées, à juste titre, figure le fait que la politique n’est plus un fait culturel. Même avec la prudence requise, liée à l’hypothèse que chaque société produit historiquement ses propres divisions et tentatives de résolutions (pensez à la façon dont les parties se réorganisent laborieusement dans le post matériel, numérique, humain, post etc.), il faut reconnaître que ce mariage tout l’italien entre politique et culture a été largement consommé, au point d’être consommé.
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