Il convertit en euros la richesse environnementale et sociale générée par ses forêts

Donner naissance à des forêts diversifiées pour faire germer la vie, c’est le chemin emprunté par Baptiste Trény depuis bientôt trois ans. Une quête pour cet ancien cadre de la Maif qui, au confort d’un bureau entre quatre murs, préfère le spectacle de la nature. Gratuit. Inestimable. Même le rideau de pluie qui tombe ce vendredi 20 octobre à Plaine-d’Argenson ne douche pas son émerveillement. C’est mon moteur souffle ce papa de deux enfants tout heureux de voir l’eau irriguer son utopie enracinée dans la terre depuis décembre 2021.

C’est ici, sur ce terrain de deux hectares orphelin de ses résineux, que cet entrepreneur inspirant et son associée Elise Girard ont semé leurs premières graines dans le sol et les esprits, plantant 1 527 arbres de 33 essences locales différentes pour recréer un écosystème favorable à la préservation de la biodiversité pour un siècle. Un bail longue durée permis grâce au dispositif foncier de l’Obligation réelle environnementale (ORE) et signé au nom du vivant grâce au soutien financier de 54 acteurs privés et de 534 citoyens. Un premier trésor vert mis au jour grâce à des forestiers, écologues, paysagistes, pépiniéristes, salariés en insertion, écoliers et lycéens. Une façon de (se) faire du bien en sachant que tout va mal .

« On veut créer de la croissance pour l’humanité »…