« Il est inadmissible que des situations préoccupantes voire dangereuses pour nos locataires restent sans réponse de la part de nos services (…) par négligence ou je-m’en-foutisme. » Fin novembre, ce mail énervé, signé Mohamed Aïssani, président de l’office public de l’habitat (OPH) de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a été adressé à l’ensemble des salariés. Son auteur énumère onze cas où les employés de l’office auraient failli à leur mission. Ou comme il l’écrit plus brutalement, des situations où « les locataires auraient souffert des négligences de l’OPH ».
Mohamed Aïssani cite par exemple « le sabotage de l’ascenseur du 4, Chemin-Vert le 15 août » : « Il a fallu que ce soit les locataires qui me remontent l’information pour me dire que plus de trois mois après, l’ascenseur ne dessert pas tous les étages. » Ou encore : « Des locataires qui vivent dans des conditions moyenâgeuses en raison d’une fuite dans une loggia que l’on n’a toujours pas réparée un an après leur entrée dans leur logement. »
2022-12-07 11:00:00
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