2023-07-27 23:54:37
Le secrétaire général des Nations unies (ONU), António Guterres, a déclaré aujourd’hui, dans des déclarations à la presse, que “l’ère du réchauffement climatique est terminée et l’ère de l’ébullition planétaire a commencé”.
Le chef de l’ONU commentait la probabilité de plus en plus certaine que juillet se révèle être le mois le plus chaud de l’histoire de la planète. « Nous n’avons pas besoin d’attendre la fin du mois pour le savoir. À moins d’une mini-ère glaciaire dans les prochains jours, juillet 2023 battra tous les records.
« Le changement climatique est là. Ils sont terrifiants. Et ce n’est que le début. L’ère du réchauffement climatique est révolue. L’ère de l’ébullition mondiale a commencé”, a-t-il avancé.
« Pour une grande partie de l’Amérique du Nord, de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe, cet été est cruel. Pour la planète entière, c’est une catastrophe », a déclaré António Guterres.
Et “pour les scientifiques, il n’y a aucun doute : les humains sont responsables”, a-t-il insisté.
António Guterres a souligné que “la seule surprise est la rapidité du changement”, poursuivant que “les conséquences sont claires et tragiques : des enfants emportés par les pluies de la mousson, des familles fuyant les flammes, des travailleurs qui s’effondrent sous la chaleur implacable”.
Fort de ce constat catastrophique, le secrétaire général de l’ONU a réitéré ses appels incessants à une action radicale et urgente et est revenu s’attaquer au secteur des énergies fossiles.
« L’air est irrespirable. La chaleur est insupportable. Et les niveaux de profits des énergies fossiles et d’inaction climatique sont inacceptables », a-t-il insisté.
« Les dirigeants doivent diriger. Assez d’hésitation. Plus d’excuses. Assez d’attendre que d’autres fassent le premier pas », a-t-il souligné, critique.
António Guterres, qui accueillera un sommet sur l’ambition des politiques climatiques à New York en septembre, a de nouveau appelé les pays développés à s’engager à faire avancer la neutralité carbone de 2050 à 2040, les pays émergents maintenant l’objectif de 2050.
« La preuve est partout : l’humanité a déclenché la destruction. Cela ne doit pas conduire au désespoir, mais à l’action », a-t-il répliqué.
« Nous pouvons encore éviter le pire. Mais, pour cela, nous devons transformer une année de lumière ardente en une année d’ambition ardente », a-t-il souhaité.
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