Guerre totale entre le Hamas et Israël : une roquette frappe le siège de l’ONU au Liban, où se trouvent 650 casques bleus espagnols

Heureusement, cette attaque n’a fait aucune victime, comme l’a confirmé la ministre de la Défense, Margarita Robles. Malgré cela, la peur et l’inquiétude ont été maximales. “Nous enquêtons sur cet incident”, a expliqué aux médias Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL, sans toutefois préciser davantage, ni même l’origine du tir.

Robles a contacté le général espagnol sur place, Aroldo Lázaro, dès qu’il a eu connaissance de ce qui s’était passé. Le militaire a rassuré la ministre de la Défense et lui a fait un rapport sur l’état de la situation. Apparemment, ce qui a frappé la caserne n’était pas exactement un missile guidé, mais plutôt une fusée automotrice non guidée.

Tâches de contrôle

Il y a aussi des spéculations selon lesquelles ils ne seraient pas venus du sud, d’Israël, mais du nord, du Liban lui-même, et qu’ils n’auraient pas été à la hauteur, bien qu’il n’y ait aucune confirmation officielle de cela. Le Premier ministre par intérim de ce dernier pays, Nayib Mikati, a également eu un entretien avec le général espagnol pour s’enquérir des circonstances de l’incident et lui exprimer sa “solidarité” avec la FINUL.

Les 650 Espagnols font partie du contingent de 10 500 soldats que la force a déployé dans la zone. Ce sont les soi-disant « casques bleus » dont la mission est de contrôler la zone. En principe, son rôle est actuellement d’empêcher les hostilités à Gaza d’atteindre le pays voisin, où le Hezbollah menace d’intervenir en faveur du Hamas.

La zone est ce que l’on appelle un « point chaud » puisque la milice locale est prête à intervenir dans la guerre si Israël n’arrête pas son offensive contre Gaza. En fait, cela fait des jours qu’il lance des projectiles dans la zone en guise de menace.