Nouvelles Du Monde

Guerre d’Ukraine : tournant américain, offensive de printemps contre Poutine prête

Guerre d’Ukraine : tournant américain, offensive de printemps contre Poutine prête
<!– –>

Guerre Russie Ukraine, le mandat d’arrêt international contre Poutine

A la veille de la rencontre à Moscou avec le président chinois Xi Jinping, Poutine a reçu un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour avoir expulsé des milliers d’enfants ukrainiens. Un signal au monde sur ce qui est aujourd’hui Kremlin qui a répondu : “Seulement du papier toilette”. Désormais, si Poutine quitte la Russie, il risque d’être arrêté et, comme l’a souligné le procureur général d’Ukraine Andrij Kostin : “Les dirigeants du monde réfléchiront trois fois avant de lui serrer la main ou de s’asseoir à la table des négociations avec lui”.

Déjà. Mais cela n’aide pas à trouver une voie diplomatique pour résoudre le conflit. Pas seulement. La Commission internationale indépendante de l’ONU vient de “certifié” les horreurs commises par les Russes en Ukraine: « Les crimes de guerre, y compris les homicides volontaires, les attaques contre des civils, l’emprisonnement illégal, la torture, la torture avec des décharges électriques, voire l’émasculation, le viol, les transferts forcés et les déportations d’enfants ». Des actes et des faits réels qui ne peuvent cependant faire oublier les limites et les erreurs des Ukrainiens et, plus généralement, de l’Occident, USA en tête. Quoi dire? Cette guerre est toujours meurtrière et extrêmement complexe : la simplifier ne permet pas de l’arrêter.

Lire aussi  Caitlin Clark, 22 ans, la nouvelle superstar du basket-ball

La situation, déjà très lourde après plus d’un an d’agression russe de l’Ukraine avec pour conséquence la dévastation de celle-ci, déjà plus de 400 000 morts entre les parties, une tension internationale jamais aussi élevée depuis 1945, risque de dégénérer. L’Ukraine n’est pas seulement devenue le théâtre d’une lutte de libération nationale d’un État souverain contre l’agresseur russe, mais le nœud principal qui, s’il n’est pas dénoué à temps, peut faire exploser la coexistence pacifique mondiale. Il ne peut donc pas comprendre car Poutine ne veut pas entendre raison : il veut juste finir le jeu en sa faveur en ramenant l’Ukraine à ce qui était autrefois les frontières de l’URSS.

Guerre Ukraine, Poutine veut une Europe soumise au Kremlin

Pas seulement : pour Poutine, c’est la guerre de résistance à l’Occident qui “veut effacer la Russie et mettre l’étau sur l’hémisphère sud”. Poutine n’a pas attaqué l’Ukraine à cause d’une question “territoriale locale” mais pour mettre en pratique son plan expansionniste avec la Russie engagée à récupérer ce qu’elle avait perdu après l’effondrement du communisme en 19991, réaffirmer la primauté religieuse, détacher l’Europe des USA, devenir la proie des visées expansionnistes russes. Poutine veut une Europe soumise au Kremlin et au patriarcat de Moscou en mettant en œuvre ce que même ses prédécesseurs, d’Ivan le Terrible à Staline, n’ont pas pu. Tous sous Moscou, tous orthodoxes, de gré ou de force. Pour le Kremlin, l’Europe est un champ ouvert, sans soutien américain, une proie facile. C’est pourquoi, selon le Raïs de Moscou, l’Europe doit couper les ponts avec les USA. Dans ce cadre, il n’y a pas de possibilité de paix sans le retrait complet des forces russes hors des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine et l’abandon complet par la Russie de Poutine de sa politique agressive. La Russie a lancé une guerre non provoquée en Europe, en violation flagrante du droit international et en particulier des Nations unies. Nous voilà. Les paquets répétés de sanctions de l’UE et des États-Unis ont blessé Moscou mais n’ont pas conduit Poutine à changer sa ligne d’agression. Après plus d’un an, la situation semble bloquée et tend vers le pire. Sur le plan militaire, la Russie n’a pas réussi à percer même si elle a déployé toutes ses forces, à l’exclusion de son arsenal atomique.

Lire aussi  Pays-Bas. Tous les otages d'Ede libérés et le suspect arrêté

Guerre d’Ukraine, Biden et l’offensive américaine en mai

Pour les USA, l’armée russe et les mercenaires wagnériens sont en grande difficulté et aussi en difficulté d’armement. L’impasse semble être à un tournant avec l’annonce par le chef du Pentagone, Lloyd Austin, le 15 mars, d’une contre-offensive imminente en Ukraine prévue pour la fin du printemps, dès mai prochain : “Il n’y a pas de temps à perdre. Nous rassemblons les armes et les moyens militaires qui permettront aux Ukrainiens de reconquérir le territoire perdu ». Biden semble donc abandonner la ligne “gradualiste” et attentiste qu’il poursuit depuis des mois pour éviter une confrontation directe avec la Russie. C’est la première fois que les USA parlent d’une offensive militaire en soutien à l’Ukraine (la Crimée est-elle aussi dans le projet de loi ?) tout en se gardant bien d’entrer directement dans le conflit. Alors, message fort et clair.

Puisque Poutine ne veut pas écouter les « raisons », il n’y a pas d’autre issue pour les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN que de viser explicitement la défaite militaire du Kremlin. Ce n’est qu’alors que des négociations de paix pourront être ouvertes. Inutile de cacher que cette décision est semée d’embûches et de risques. Quelle sera la réaction de Poutine sur le terrain militaire et diplomatique international ? Bien sûr, ces États-Unis ne sont pas une menace composée uniquement de mots. L’histoire enseigne.

Lire aussi  Cadix vs Real Madrid: horaires, comment regarder à la télévision, diffuser en ligne | La Ligue

Abonnez-vous à la newsletter

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT