Gérard Holtz, ancien journaliste de France Télévisions, a développé tardivement une passion pour le sport automobile en général et les 24 Heures du Mans en particulier.
À 76 ans, Gérard Holtz est toujours aussi passionné par le sport. Bien qu’il se consacre maintenant à son autre passion, le théâtre, avec des productions axées sur le sport, telles que sa dernière pièce « Vive le sport… et ses petits secrets », qu’il a jouée l’année dernière, l’ancien présentateur de Stade 2 poursuit également l’écriture de livres avec son fils Julien. Cette année, avec « 24 Heures du Mans : 100 ans de légendes » publié par les éditions Gründ, le duo a décidé de rendre hommage aux 24 Heures du Mans, qui fêteront leurs 100 ans le week-end prochain.
Gérard Holtz voue une véritable passion aux 24 Heures du Mans et au sport automobile en général. « De manière personnelle, c’est un rêve. En tant que journaliste, j’ai eu la chance de tester beaucoup de choses. J’ai eu l’occasion de frapper des balles de tennis avec Bjorn Borg, Ilie Năstase ou Mats Wilander. J’ai également joué au football avec Nantes et au rugby avec Biarritz. Mais il y a seulement un sport que j’aurais aimé pratiquer au plus haut niveau: être pilote. J’aurais aimé participer aux 24 Heures du Mans en tant que tel », a-t-il raconté dans une interview accordée à Télé 7 Jours.
Malheureusement, aujourd’hui, je suis trop vieux
Venu tardivement à la pratique de la conduite, lors d’une session de karting avec ses enfants alors qu’il avait déjà atteint la cinquantaine, Gérard Holtz a néanmoins dû se faire une raison. « On m’a invité à des événements automobiles et j’ai pu participer à deux grandes courses sur le circuit du Mans. Depuis ce moment-là, participer aux 24 Heures est mon rêve ultime. Malheureusement, aujourd’hui, je suis trop vieux, c’est trop compliqué, surtout qu’il faut participer à des courses tout au long de l’année », a-t-il confié.
Malgré le fait de rester en tant que simple spectateur, Gérard Holtz est toujours enchanté par la magie des 24 Heures du Mans. « Cela fait partie des trois plus grandes courses du monde, avec Indianapolis et Monaco. Mais cela va au-delà : c’est presque un événement mondial. C’est une énorme fête », a-t-il ajouté, en disant : « Quand on arrive au Mans, on est immédiatement emporté par l’excitation et la passion, avec le bruit et les odeurs de l’huile, de la forêt, des merguez… On se trouve dans une atmosphère qui vous entraîne. J’ai eu un véritable coup de cœur là-bas. »
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