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Génération V : Un spin-off irrévérencieux qui promet d’électriser les fans de super-héros

Génération V : Un spin-off irrévérencieux qui promet d’électriser les fans de super-héros

Avec sa violence graphique et son ton irrévérencieux, Les garçons a su conquérir en quelques saisons un public fatigué par des productions Marvel trop sages. Cet univers s’élargit avec une nouvelle série dérivée, intitulée Génération V. Ce spin-off orienté jeunes adultes promet d’ouvrir les thématiques du monde super-héroïque créé par Garth Enis. Les Numériques a pu visionner les trois premiers épisodes et voici notre critique, garantie sans spoilers.

L’histoire de la série
À l’université Godolkin réservée aux super-héros, les étudiants s’entraînent pour former la prochaine génération de héros. Dans leur quête de popularité et de bonnes notes, les enjeux deviennent beaucoup plus importants quand des super-pouvoirs sont de mise. Et lorsque le groupe de jeunes découvre que quelque chose de plus grand et sinistre se passe à l’université, seront-ils les super-héros ou les super-méchants dans cette histoire ?

Jaz Sinclair, Lizze Broadway et Maddie Phillips dansent Génération V.© Amazone

Notre critique de Génération V
Un an après l’anthologie animée Diabolique, la série d’Eric Kripke s’offre aujourd’hui un spin-off dans le sillon du drame pour adolescents fantastique. Un genre qui a montré récemment sa popularité avec Mercredi, Riverdale et Stranger Things et qui s’éloigne des considérations mondiales et politiques pour s’ancrer dans un décor plus modeste.

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Lay Broadway danse Génération V.© Amazone

Génération V ne perd pas de temps : dès les premières minutes, le spectateur se prend la note d’intention de la série en plein visage. Sanglant, intime et traumatisant, le ton est donné avec une efficacité redoutable et nous maintient en haleine sans relâche.

La galerie de jeunes héros et héroïnes est ici l’occasion de traiter de thèmes plus personnels. Loin d’être seulement synonymes de solides capacités, les pouvoirs cristallisent les pressions sociales et les angoisses dans l’université. Elles sont même traitées comme la source de troubles psychiatriques ; une relecture qui donne toute son originalité au programme.

Shelley Conn dans Génération V.© Amazone

Génération V n’en oublie pas pour autant son ADN de série pour jeunes adultes. Au fil des compétitions scolaires, découvertes sexuelles et autres moments d’émancipation, le programme jongle entre séquences légères et intrigue sous-jacente, toujours avec un versant “sale gosse” caractéristique. Un bel équilibre qui amuse autant qu’il surprend.

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Que les adeptes de Les garçons se rassurent, Génération V est fait pour eux. Entre petites références et caméos, la passerelle est construite sans encombre entre les deux programmes. Le casting mêle d’ailleurs des acteurs expérimentés (Clancy Brown, Sean Patrick Thomas) et une poignée de jeunes espoirs attachants (Jaz Sinclair, Lizze Broadway, Chance Perdomo, Patrick Schwarzenegger).

Jaz Sinclair dans Génération V.© Amazone

S’il convient de prendre les pincettes nécessaires avant de juger cette série à l’aune des trois premiers épisodes, avouons que Génération V s’annonce très prometteur. Une mise en bouche idéale pour patienter jusqu’à la saison 4 de Les garçons attendue pour 2024.

Composée de huit épisodes, Génération V est diffusée à partir du 29 septembre sur Amazon Prime Video avec ses trois premiers volets, puis la série reprendra au rythme d’un épisode par semaine. Regardez la bande-annonce de la série: [lien]
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