Nouvelles Du Monde

“Furiosa : A Mad Max Saga” est le cinéma dans toute sa splendeur

“Furiosa : A Mad Max Saga” est le cinéma dans toute sa splendeur

2024-05-23 23:40:11

L’univers Mad Max de George Miller n’est pas seulement une vision d’un futur apocalyptique glorieux, mais aussi un voyage dans le passé du cinéma – une évocation rugissante des cascades défiant la mort d’icônes comme Buster Keaton et Harold Lloyd. Les exploits fougueux et diesel de Max Rockatansky et de l’Imperator Furiosa sont des analogues modernes des aventures de ces pionniers du cinéma, baignant dans la liberté du « cinéma pur ». En s’appuyant fortement sur la vision et le mouvement pour créer son épopée, Miller imprègne Furiosa : A Mad Max Saga d’une puissance gutturale et exaltante. Son prequel est son expression la plus pure et la plus primitive du cinéma : il le distille jusqu’à son essence même et l’injecte dans nos veines à des vitesses élevées. Le résultat est un mélange euphorique d’armes, de tripes et d’essence.

Pourtant, même si son récit devient orienté vers l’action, il ne perd jamais de vue son identité de saga. Il est tout à fait à la hauteur de son titre, comme une odyssée ensoleillée qui insuffle vie, couleur et texture au célèbre désert de Miller. Là où Fury Road délivrait des carnages de véhicules incessants, Furiosa forge la toile blasonnée qui a rendu cela possible. Il s’agit du rare prequel qui renforce ce qui l’a précédé, nous donnant les outils nécessaires pour nous délecter de la splendeur de ses badlands.

Lire aussi  Sur le territoire des requins des glaces : un voyage en images dans les profondeurs impressionnantes de l'Arctique

Le film de Miller s’ouvre avec une jeune Furiosa (Alyla Browne et Anya Taylor-Joy) tombant dans les griffes d’une horde de motards dirigée par l’imprévisible Dementus (Chris Hemsworth). Furiosa s’éloigne encore plus de sa maison dans la place verte de nombreuses mères alors que le char de motos de Dementus se déchaîne à travers le désert. Lorsque la horde de Dementus rencontre la Citadelle, dirigée par Immortan Joe (Lachy Hulme), une vaste lutte pour le pouvoir s’ensuit. Furiosa se retrouve impliquée à la fois dans leur conflit et dans une lutte pour rentrer chez elle.

Bien que son intrigue de plusieurs décennies, basée sur des chapitres, serpente parfois, le cinéma grandiose et immersif de Miller compense largement. Ses vues panoramiques et ensoleillées ondulent à l’horizon avec une belle sensation de brutalité. Furiosa est un acteur beaucoup plus impressionniste et visuellement fluide que Fury Road, des imposantes mesas aux cieux célestes rayonnants en passant par les monstruosités mécaniques déchirant les dunes. Bien qu’il lui manque peut-être le génie plus abrasif et pratique de son prédécesseur, Furiosa nous offre un spectacle beaucoup plus rêveur, mais non moins propulsif. Son chaos presque sans paroles se déroule comme une symphonie soigneusement chorégraphiée, avec chaque fouet frénétique, zoom avant vertigineux et longue séquence impressionnante rendant même les décors les plus ridicules remarquablement faciles à suivre. Malgré le ridicule de Furiosa, Miller nous rappelle toujours qu’il existe une méthode à sa folie ensoleillée.

Lire aussi  Responsable principal des événements et des ventes

Même si ses personnages ne parlent pas beaucoup, les mots qu’ils choisissent de prononcer sont chargés d’un grand poids cathartique. Furiosa possède le meilleur scénario de la série, chaque morceau de dialogue et de narration chargé ajoutant à ses ambitions odysséennes.

Pour la première fois de sa carrière, Hemsworth est introuvable lorsque son personnage illumine l’écran. Finie sa charmante aura de leader, et ce qui reste est Dementus, sauvagement animé, un homme ambitieux, rusé et barbare. Il excelle particulièrement dans une scène tardive, où il décrit de manière poignante la condition humaine au milieu du désert : « Nous sommes les déjà morts ! » En plus de la performance calme et enflammée de Taylor-Joy, les deux hommes possèdent une qualité théâtrale classique, où leur physique intense nous enferme dans le bac à sable de Miller.

Furiosa incarne effrontément son titre, à la fois en tant que film d’action impressionnant et saga épique. Dans la veine du premier single de David Bowie tiré de son album, Low, Miller nous offre le cadeau d’un son et d’une vision purs.

Lire aussi  Tensions en coulisse de Danse avec les stars : TF1 parano concernant la vidéo de l'altercation

#Furiosa #Mad #Max #Saga #est #cinéma #dans #toute #splendeur
1716506752

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT