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French Army Withdrawal from Niger amidst Putschist Tensions: Latest Updates and Challenges

French Army Withdrawal from Niger amidst Putschist Tensions: Latest Updates and Challenges

Le départ se veut aussi discret que possible. Dans un contexte d’hostilité populaire entretenue par les putschistes au pouvoir à Niamey, l’état-major français cherche à tout prix à éviter l’incident. Et à ce que le scénario du convoi de « Barkhane » bloqué à Téra, dans l’ouest du Niger, en novembre 2021, se reproduise : trois manifestants qui protestaient contre la présence militaire française au Sahel avaient été tués.

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La junte nigérienne ayant interdit à l’armée française d’emprunter la route jusqu’à la frontière béninoise, les soldats et leur matériel transitent depuis le début officiel de leur évacuation, mardi 10 octobre, par le Tchad. Paris en disant le moins possible, les informations les plus précises sur le dispositif sont venues de Niamey. Dans un communiqué lu mardi soir à la télévision nationale, les militaires nigériens ont indiqué que « trois vols spéciaux » ont été enregistrés à l’aéroport de la capitale, deux pour le départ de « 97 éléments des forces spéciales » et un « consacré à la logistique ».

« Les troupes basées à Ouallam [ouest] ont quitté aujourd’hui leur basea précisé la junte. Il s’agit des opérations pour le départ du premier convoi terrestre en direction du Tchad, sous escorte de nos forces de défense et de sécurité. » Le trajet promet d’être long : 1 700 kilomètres séparent Niamey de N’Djamena.

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Peu prolixe sur les modalités de ces nouvelles arrivées sur son territoire, le général Daoud Yaya Brahim, ministre tchadien de la défense, invoque le « secret-défense » tout en rappelant que « la France ne nous a jamais demandé d’héberger ces soldats » et que celle-ci constitue « de longue date un partenaire sûr dont la coopération repose sur un accord bilatéral mutuellement bénéfique ».

Une base aérienne et deux emprises

En vertu de cet accord et à la demande des autorités tchadiennes, un millier de soldats français sont aujourd’hui stationnés sur la base aérienne de N’Djamena, à laquelle s’ajoutent les deux emprises d’Abéché et de Faya-Largeau, selon le ministère français des armées. Leur mission officielle consiste à former et entraîner l’armée tchadienne, mais l’appui aérien fourni par la France et le partage de renseignements se sont avérés à plusieurs reprises être un soutien décisif pour N’Djamena dans sa lutte contre les mouvements rebelles disséminés aux frontières de son vaste territoire.

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Si la relation semble au beau fixe entre les présidents Emmanuel Macron et Mahamat Idriss Déby, les voix se font cependant de plus en plus discordantes au sein de l’opinion publique tchadienne. Depuis l’annonce du retrait français au Niger, un communiqué circule sur les réseaux sociaux pour s’opposer à la « relocalisation au Tchad des forces françaises chassées » et exiger le départ de celles déjà stationnées dans le pays dans un délai de trois mois. Ses auteurs, issus de la diaspora, de la société civile ou de partis d’opposition minoritaires, se disent inspirés par « le recul des forces impérialistes face à la volonté des patriotes nigériens, burkinabés, maliens ».

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