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Frais de garde : maison de retraite piège à pauvreté (nd-aktuell.de)

Frais de garde : maison de retraite piège à pauvreté (nd-aktuell.de)

Résidents à domicile en Saxe-Anhalt: Avec des pensions basses, l’aide sociale est demandée pour les soins hospitaliers.

Photo : dpa/Sebastian Willnow

Les personnes qui vivent dans une maison de retraite depuis plus longtemps s’en souviendront : depuis janvier de l’année dernière, il y avait soudainement plus d’argent sur le compte. Gradués en fonction du temps déjà passé en soins hospitaliers, les tickets modérateurs pour les prestations de soins ont été réduits. Ceux qui ont vécu le plus longtemps dans la maison en ont le plus profité.

Pour beaucoup, cependant, cet effet s’est maintenant pratiquement évaporé. Autre amélioration, l’allocation logement plus destinée à soutenir les personnes à faibles revenus, devrait prochainement être compensée par une augmentation des cotisations personnelles totales pour les résidents. L’économiste de la santé Heinz Rothgang de Brême a présenté mardi les calculs correspondants. Pour le compte de la caisse maladie DAK-Gesundheit, la chercheuse s’est penchée sur l’évolution des cotisations personnelles depuis 2017.

Les tickets modérateurs pour les soins hospitaliers sont constitués de trois éléments : les coûts d’investissement, les coûts d’hébergement et de restauration et les coûts des services de soins. Ce dernier poste était de 576 euros en moyenne en 2017, actuellement il est de 1244 euros. En décembre 2022, il était encore de 1067 euros. Ce bond au tournant de l’année reflète aussi les surcoûts pour le personnel infirmier qui est désormais rémunéré en vertu des conventions collectives.

Selon les calculs de Rothgang, la seule contribution personnelle pour les soins à l’été 2026 devrait être de 1747 euros s’il n’y a pas d’intervention légale ici. Même avec les effets des étapes de réforme précédentes, cette contribution propre aurait augmenté de 86 % à la mi-2026, soit une moyenne de 1069 euros. Il faut garder à l’esprit que les personnes hospitalisées depuis moins d’un an ne bénéficient pas du plafonnement des coûts. De plus, seulement 30 % des résidents vivent dans les établissements depuis plus de trois ans. La plupart d’entre eux meurent avant cette date, car la décision d’opter pour cette forme de prise en charge est généralement prise le plus tard possible.

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Mais il faudrait encore ajouter les deux autres composants. Il est relativement certain que les frais de subsistance et de repas continueront d’augmenter. Dans sa proposition de réformes, le DAK a décidé de se concentrer sur le quota d’aide sociale des résidents à domicile comme critère clair de changement. Si les pensions et les versements des caisses de soins infirmiers ne suffisent plus à financer les frais du foyer, les personnes concernées glissent vers l’aide sociale. Selon la règle actuellement en vigueur, les bureaux d’aide sociale et donc les municipalités doivent intervenir. C’est précisément ce “piège de la protection sociale” qui devait initialement être évité avec l’introduction de l’assurance soins de longue durée, rappelle Rothgang.

Cependant, le taux augmente actuellement régulièrement. En 2022, 30 % des résidents des foyers bénéficiaient de l’aide sociale, cette année, c’est à nouveau 32,5 %, et l’année prochaine, ce pourrait être 34,2 % si les conditions restent telles qu’elles sont actuellement. “Ainsi, les éléments de réforme n’ont eu qu’un effet limité, mais surtout temporaire”, souligne Rothgang. Le patron du DAK, Andreas Storm, demande maintenant que le quota d’aide sociale soit limité à 30 %, tout comme il a été brièvement atteint à nouveau en 2022. Une réduction supplémentaire semble difficile.

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Dans l’ensemble, le conseil d’administration du DAK considère qu’il est problématique que des personnes aient été employées à vie et finissent par être sévèrement limitées financièrement. En pratique, l’aide sociale à domicile signifie que seuls quelques euros d’argent de poche sont accordés par semaine. “C’est assez pour une glace pour le petit-fils, mais pas pour deux”, explique Rothgang. Le chercheur de Brême rappelle que les pensions moyennes en Occident sont de 1 200 euros pour les hommes et de moins de 1 000 euros pour les femmes. “Le poids des frais de logement est le double de celui de la pension moyenne.”

Le gouvernement fédéral pourrait déjà remédier à la situation s’il applique son accord de coalition. C’est là qu’intervient le patron de DAK, Storm, avec les exigences de son fonds : comme prévu, le forfait pour les frais de formation devrait être retiré des frais de garde, car il s’agit d’une tâche pour la société dans son ensemble. Les majorations de performance graduées en fonction de la durée du séjour devraient être augmentées. De nouvelles mesures entraîneraient un besoin financier supplémentaire de quatre milliards d’euros par an pour les seuls soins hospitaliers.

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Mais ce domaine n’est pas le seul enfant problème. Selon Storm, les soins ambulatoires devraient être considérablement renforcés afin que les gens ne viennent pas à la maison de retraite en premier lieu. Les 2,25 millions d’allocataires de l’allocation de soins ont tout simplement été oubliés dans les dernières réformes, et le montant n’a pas augmenté depuis 2017. L’inflation actuelle nécessite à elle seule une augmentation de 10 %, dit Storm. Outre une dynamisation annuelle, le budget de secours pour les soins de courte durée et préventifs devrait enfin être lancé.

Le temps de nouvelles réformes est également pressant car un arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale sur la prise en compte du nombre d’enfants dans les cotisations doit être mis en œuvre. En fin de compte, il faut trouver un juste dosage quant à savoir quelle proportion des besoins nécessaires est financée par qui. Selon le DAK, 7,5 milliards d’euros devraient être levés sur des fonds fédéraux. 6,5 milliards supplémentaires résulteraient d’une augmentation du taux de cotisation de 0,4 point de pourcentage.

Mais au-delà, selon le DAK, il y a un besoin de réforme des soins. Un autre chantier est le manque de paiements des États fédéraux pour les coûts d’investissement dans les maisons de retraite. Cela n’a même pas été inclus dans la proposition comme une exigence réaliste, dit-on, en référence au refus des États fédéraux de remplir leurs obligations en matière d’investissements hospitaliers.

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