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Foulées de la cathédrale, à Chartres : notre journaliste a chaussé les baskets, il raconte

Foulées de la cathédrale, à Chartres : notre journaliste a chaussé les baskets, il raconte

Lorsqu’on est journaliste sportif à L’Écho Républicain et amateur de patrimoine, courir les Foulées de la cathédrale sonne rapidement comme une évidence. Loin de toute notion de performance, dans la peau d’un coureur occasionnel, j’ai naturellement pris le départ de cette 27e édition.

Toutes les images de la 27e édition des Foulées de la cathédrale de Chartres

Le rôle d’observateur laissé derrière moi, c’est celui d’acteur qu’il faut assumer. Température fraîche, terrain descendant : les trois premiers kilomètres sont vite avalés sur les bords de l’Eure.

Mais ceux-ci conduisent à la redoutable rue Saint-Pierre, qui, en plus de briser l’élan initial, fait office de préface à la tant redoutée rue de Saint-Éman, prolongée par la rue des Acacias, qui permet ensuite d’accéder au monument éponyme.

Communion entre sportifs et spectateurs

Mais celui-ci se mérite. Les premières foulées sont heurtées, la déclivité brutale (au-delà de 10 %).

En plus de l’indéfectible soutien de ma partenaire de galère, Aurélie Leroux, initiatrice de la course solidaire connectée « J’enfile mes baskets pour Léana », j’en trouve un autre, tout aussi précieux.

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Une foule enthousiaste massée de chaque côté de la rue qui encourage indifféremment ses favoris ou le « dossard anonyme. »

Sylvain Dodé et Anaïs De Cock remportent les Foulées de la cathédrale de Chartres, ce samedi soir

Les jambes sont cotonneuses au premier passage, et bien davantage lors du second. Mais l’intensité sonore et l’énergie communiquée relèguent la douleur au second plan et font de ces trois minutes d’effort intense un moment grandiose.

Dans un instant presque extatique, le parvis de la cathédrale est atteint. Pas le temps de se retourner sur ce magnifique vaisseau de pierre, qui, du haut de ses 800 ans d’histoire, a pu contempler cet instant de communion entre sportifs et spectateurs. Mon temps de 58’22” et le léger sifflement des adducteurs en deviennent dérisoires. Absolument inoubliable…

David Berthelem

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