Introduction
Le microquasar GRO J1655-40, vu par un artiste (ESA/NASA). Une binaire X est composée d’une étoile “normale” orbitant autour d’une étoile à neutrons ou d’un trou noir. Le rayonnement X provient de l’énorme quantité d’énergie dégagée par l’accrétion de matière de l’étoile autour de l’objet compact.
Scénario de formation
Un scénario simplifié de la formation d’une binaire X massif est le suivant : deux étoiles massives arrivent sur la séquence principale, puis la plus massive devient une supergéante rouge et commence le transfert de masse vers le compagnon. Plus tard, l’étoile explose en supernova et devient une étoile à neutrons. Le compagnon devient à son tour une supergéante rouge et transfère sa masse à l’étoile à neutron, créant une binaire X.
Désignation
Les binaires X peuvent avoir différentes désignations, soit sous forme de Constellation X-nom, soit dans un des catalogues où elles sont répertoriées. Pour Uhuru, elles sont notées nU hmmm+DDj et pour ROSAT, RX JHHMMSS.s+DDMMSS ou RX JHHMM.m+DDMM ou RX JHHMMSS+DDMMm, etc.
Historique
Les binaires X ont un historique relativement récent, comparé à celui des autres étoiles doubles. Leur découverte a été rendue possible grâce à l’entrée de l’astronomie X dans l’ère spatiale. Scorpius X-1 fut la première binaire X connue, suivie de Cygne X-1. Avec l’avènement des satellites X, le nombre de sources X connues a augmenté, permettant de mieux comprendre ces objets.
Conclusion
Les binaires X sont un sujet de recherche très actif en astronomie. Elles constituent de véritables laboratoires de physique de hautes énergies, permettant d’étudier des conditions physiques extrêmes dans des couples stellaires serrés.
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