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“Financement des infrastructures : 28 500 $ par étudiant de McGill, 357 $ par étudiant de l’UQAM”

Le financement des infrastructures est un enjeu crucial dans le domaine de l’éducation supérieure. Au Québec, les universités doivent constamment trouver des sources de financement pour maintenir et améliorer leurs installations et services. Récemment, des chiffres ont été publiés concernant les dépenses d’investissement par étudiant pour deux grandes universités montréalaises : McGill et l’UQAM. Selon ces chiffres, McGill dépense près de 28 500 $ par étudiant pour des infrastructures, tandis que l’UQAM ne dépense que 357 $. Ces écarts de financement ont des implications majeures pour l’expérience étudiante et les perspectives d’avenir de ces universités. Examinons de plus près les raisons pour lesquelles ces écarts existent et les conséquences de cette disparité.


Les universités de langue anglaise seront les principales bénéficiaires du financement accordé par Québec pour les infrastructures, selon le Parti québécois. Les universités McGill et Concordia recevront à elles seules 622 millions de dollars sur les 1,04 milliard de dollars qui seront alloués à toutes les universités pour les projets en cours au cours de la période 2023-2033, selon le Plan québécois des infrastructures.

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Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a demandé au premier ministre François Legault, lors de la période de questions jeudi, s’il pouvait admettre que son budget en matière d’enseignement supérieur finançait directement l’anglicisation du Québec. Le leader indépendantiste a calculé que les investissements en infrastructures du Québec, rapportés en fonction des effectifs inscrits, revenaient à 28 500 $ par étudiant de McGill et à 357 $ par étudiant de l’UQAM.

L’ensemble des universités de langue française se partagent un maigre 40%, selon M. St-Pierre Plamondon, qui a dénoncé le fait que les constituantes de l’Université du Québec ne reçoivent que 5% du financement. Le chef caquiste a évité la question, mais a souligné que le gouvernement avait plafonné le nombre de places dans les cégeps anglophones à 17% de la population collégiale. Il a également accusé le PQ de vouloir fermer la moitié des cégeps anglophones.

M. St-Pierre Plamondon a ironisé sur la campagne publicitaire actuelle du gouvernement en faveur de l’usage du français, qui met en scène dans un faux documentaire animalier une espèce menacée, le faucon, avec une narration truffée d’anglicismes. Le chef péquiste a reproché au gouvernement de consacrer 200 millions de dollars par an pour financer la formation universitaire d’étudiants canadiens et internationaux inscrits dans les établissements anglophones. Il a également demandé au chef de la CAQ de reprendre la proposition du PQ, c’est-à-dire d’imposer un quota maximum de 20% d’étudiants étrangers anglophones sur le total d’étudiants accueillis.

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M. Legault a répondu que le PQ trahissait ainsi l’héritage de la loi 101 de René Lévesque, qui prévoyait que les anglophones du reste du Canada inscrits dans les universités anglophones ici paieraient les mêmes droits de scolarité que les Québécois.

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