La dernière douzaine de mois a été une série interminable de problèmes pour CD Projekt. Fin 2020, la valorisation des actions de la société de Varsovie à la Bourse de valeur a cassé 400 PLN, grâce à quoi les créateurs de la trilogie The Witcher sont devenus la plus grande société cotée à la Bourse de Varsovie – battant des géants d’État tels que banque PKO BP, PZU ou Orlen.
Tout a changé avec la première infructueuse de Cyberpunk 2077. Bien que le jeu ait reçu d’excellentes critiques parmi les journalistes qui ont testé sa version pour PC, il s’est rapidement avéré que le titre fonctionnait bien moins bien sur les consoles PlayStation 4 et Xbox One. Des erreurs, des rues vides de Night City ou une dégradation graphique importante – ce ne sont là que quelques-unes des plaintes les plus sérieuses contre la version console du jeu.
Valeur de CD Project Investir.com
Bien que la société ait présenté ses excuses aux joueurs, lancé le plus grand programme de remboursement de son histoire et commencé un travail intensif sur des correctifs pour corriger les bugs les plus graves du jeu, le lait a déjà coulé. Le patch du producteur est resté fidèle à CD Projekt, ce qui n’a pas répondu aux attentes des joueurs.
Tout cela s’est également traduit par des problèmes à la bourse. Bien que Cyberpunk 2077 ait enregistré de très bons résultats de vente (qu’il suffise de dire que le jeu s’est mérité avant la première), la valeur des actions de la société en bourse baissait constamment de mois en mois.
Aujourd’hui, il n’y a aucune trace de records boursiers. Vendredi à 10h00, les actions de la société se négociaient à 97,4 PLN. Cela signifie que leur valeur a été multipliée par quatre en moins de deux ans.
Le roi est mort. Vive les… zombies
Tout cela, bien sûr, s’est traduit par une baisse gigantesque de la capitalisation boursière de l’ensemble de l’entreprise. Les tarifs CD Projekt de cette semaine est tombé en dessous de 10 milliards de PLN. Cela signifie que la société a quitté le groupe des 20 plus grandes sociétés cotées au WSE.
Les problèmes de CD Projekt ont été utilisés par son rival de Wrocław, Techland. Selon les calculs de “Puls Biznesu”, la valeur marchande du créateur de la série “Dying Light” s’élève aujourd’hui à 10,6 milliards de PLN. Cependant, il convient de préciser qu’il s’agit d’une estimation. Une société présidée par le célèbre homme d’affaires Paweł Marchewka, il refuse toujours d’entrer en bourse.
Avec le rachat de 15 millions d’actions pour un montant de 900 millions de PLN, une action est valorisée à 60 PLN. En supposant que le nombre d’actions de la société s’élève à 175,94 millions, la valorisation implicite de Techland est de 10,56 milliards de PLN. La même valorisation est obtenue dans les trois variantes de remboursement suivantes
Cependant, tous les experts ne semblent pas d’accord avec ces calculs, comme en témoigne, par exemple, un commentaire de Paweł Biedrzycki, rédacteur en chef du site Strefainwestorow.pl, posté sur Twitter.
C’est incroyable que les médias répètent si bêtement les histoires que Techland vaut plus que CD PROJEKT
– a écrit Biedrzycki.
Le fait est que la valeur réelle de Techland ne sera connue que lorsque l’entreprise décidera d’entrer dans l’étage de Varsovie. Jusque-là, comparer CD Projekt et Techland sera comme comparer des pommes avec des poires.
L’industrie parle depuis longtemps des débuts en bourse de Techland. L’année dernière, le service ISBtech informé que la société travaille avec une équipe de conseillers sur une éventuelle introduction en bourse (IPO – Initial Public Offering) et en ajustant sa structure aux exigences du régulateur boursier.
Depuis, c’est le silence sur le sujet.
Techland ignore les questions sur l’introduction en bourse. Dans les annonces de l’entreprise et dans les déclarations de son président, il est vain de chercher des indices indiquant qu’elle s’apprête à faire son entrée en bourse. Il y a eu des suggestions dans les médias selon lesquelles si Techland décide de s’introduire en bourse, il est peu probable qu’il parie sur la Bourse de Varsovie, mais sur gie³de à Amsterdam, comme ce fut le cas lors de l’introduction en bourse d’InPost.
