“Pure diffamation” – Ines Geipel se défend contre le MDR
A partir de 14h56 | Temps de lecture : 2 minutes
Un film documentaire du MDR fait sensation. En particulier, la publiciste et ancienne athlète de compétition de la RDA Ines Geipel soulève les allégations les plus graves. Le diffuseur a maintenant admis ses erreurs.
Da publiciste et ancienne athlète de compétition de la RDA Ines Geipel s’est défendue après la diffusion d’un documentaire du MDR contre les allégations qui y étaient faites. “Le film dans son ensemble est une pure calomnie”, a-t-elle déclaré au “Sächsische Zeitung”. Elle a été décrite dans l’émission comme un imposteur et un falsificateur de faits.
Le MDR avait reconnu des omissions. En conséquence, il aurait été “journalistiquement nécessaire de confronter Mme Geipel aux déclarations individuelles des protagonistes du film à la fin de la recherche”, a déclaré le diffuseur il y a environ deux semaines et demie. “Les allégations concernant ma biographie sont sans fondement à tous égards”, a déclaré Geipel.
Le documentaire “Dopage et scellé – Le difficile héritage des sports de la RDA” a été diffusé sur la télévision MDR fin janvier et est toujours disponible à la médiathèque de l’ARD. Dans ce document, Geipel, l’ancien président de l’association d’aide aux victimes de dopage, a été critiqué par d’anciens compagnons. Selon le MDR, il s’agissait “d’exagérations et de distorsions personnelles alléguées d’Ines Geipel par rapport à sa propre biographie et d’incohérences dans ses descriptions du système de dopage systématique organisé par l’État dans le sport de la RDA”.
En 1989, Geipel a fui l’Allemagne de l’Est
Dans un communiqué, MDR a souligné que Geipel avait été sollicitée pour une interview très tôt, lui donnant l’opportunité de s’exprimer dans le film. Cependant, le MDR a également reconnu des erreurs. Le diffuseur a annoncé qu’il reprendrait le sujet. Pour le reportage de suivi, Ines Geipel sera à nouveau invitée à l’entretien.
Ines Geipel, née à Dresde en 1960, a étudié l’allemand à Iéna avant de fuir l’Allemagne de l’Est à l’été 1989. Elle travaille comme écrivain depuis 1996. Fin février 2023, elle reçoit le prix Erich Loest, doté de 10 000 euros. La Fondation des médias de la Sparkasse Leipzig l’a décrite comme une “voix engagée et argumentative dans l’effort d’examiner les mécanismes d’action des dictatures”.