Festival des lanternes : 323 000 visiteurs à Montauban… qui accueillera une 2e édition

Longtemps attendus, les chiffres de la fréquentation ont fini par tomber au lendemain de la fermeture du Festival des Lanternes. L’édition montalbanaise a enregistré 323 172 visiteurs, moins que sur les quatre premières éditions qui avaient franchi la barre des 400 000 à Gaillac comme à Blagnac. On dénombre 251 880 billets payants, 65 350 exonérations pour les enfants de moins de 11 ans et 5 942 billets offerts.

« Ce sont des chiffres intéressants a commenté Patrice Gausserand, le promoteur du festival via sa société Mag Conseil. L’an dernier, on avait subi le Covid et cette année, dans une nouvelle configuration, il a fallu conjuguer avec la Coupe du monde les trois premières semaines, la crise énergétique et le pouvoir d’achat. Il y a eu de gros pics pendant les vacances scolaires et au mois de janvier. »

3,5 M€ de retombées

Au-delà de la fréquentation, ces chiffres sont à analyser à la lorgnette des retombées économiques, estimées à 3,5 millions d’euros. Le Musée Ingres Bourdelle a enregistré une explosion des visites (+ 106 % en décembre par rapport à 2022) et + 168 % en janvier, les taux d’occupation dans l’hôtellerie ont été de 61 % en décembre et 76 % en janvier (des chiffres supérieurs d’1,5 fois par rapport à ceux de l’été), tandis que 82 % des commerçants se sont dits satisfaits de l’organisation, de la gestion des flux en ville, de la sécurité sur le site, des navettes et du stationnement.

« On a irrigué tout le centre-ville, mais aussi les zones commerciales périphériques », s’est félicitée Brigitte Barèges.
Sur le plan comptable, le festival a généré 3,31 millions d’euros de recettes totales, dont 360 173 euros en provenance de l’Office de tourisme qui a pris en charge 253 groupes et quelque 12 000 visiteurs. 260 tour-opérateurs en provenance d’Espagne, Suisse, Belgique ou Pays-Bas ont été également recensés.

« Peut-être un léger déficit »

Reste à savoir le coût de l’événement pour le Grand Montauban, moins disert en la matière. Brigitte Barèges s’est contentée d’évoquer « peut-être un léger déficit », largement compensé par les chiffres précédemment énoncés.
Concernant la circulation et le stationnent, aucun son discordant n’est venu troubler l’unanimité ambiante.

Il en va de même avec la sécurité, gérée chaque soir par une douzaine de policiers municipaux, quelques unités de la police nationale et une société de sécurité privée. RAS si ce n’est quelques bambins laissés par mégarde sur les rives du Yangtsé par des parents distraits.

« On a fait de très fortes économies sur la sécurité en travaillant par nous-mêmes par rapport à Blagnac qui avait déboursé 600 000 euros. Il y a encore des économies à faire sur les navettes qui fonctionnent essentiellement le samedi et non sur sept jours et sur la Protection civile, qui nous a coûté 240 000 euros », a relevé Brigitte Barèges qui, devant la pression des bénévoles, des partenaires et des élus du Grand Montauban, a signé des deux mains pour une deuxième édition montalbanaise.