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Festival de Cannes Augure Baloji

Festival de Cannes Augure Baloji

2023-05-26 13:44:04

le 76e édition du festival de Cannes bat son plein avec son parfum de scandale habituel, ses déclarations fracassantes. Entre les plus grands noms d’Hollywood, dont Tom Hanks, Harrison Ford, Bill Murray, Scarlett Johansson… de petites productions essaient de se hisser sur la pointe des pieds pour, eux aussi, se faire voir – à l’affiche. Qui va se négliger ? En tout cas, pas le jeune réalisateur Baloji Tshiani qui vient avec une surprise de bonne ‘‘Augure’’.

Crédit : festival de Cannes I l’affiche de Augure de Baloji

Une fiction congolaise un peu trop réelle

C’est la première fois qu’une production africaine concourt dans cette catégorie. Dans ‘‘Augure’’, ce sont quatre destins, quatre points de vue qui se heurtent et se coalisent. Ce film donne l’impression d’une grande fresque, d’un arbre qui commence à avoir ses premières pousses. Le réalisateur propose une explication de certains faits ou superstitions par les forces de l’inconscient et du subconscient. Le film est alourdi par beaucoup de trop de phénomènes, de visions entoptiques. Des vies qui s’entremêlent Des faisceaux d’histoire qui se touchent sur un point focal : préjugés, traditions douloureuses. Quatre personnes considérées, à tort, comme des êtres de l’ombre qui vont s’associer et lutter ensemble, s’entraider et essayer de faire évoluer la représentation que certaines personnes ont d’eux.

« Balogi en un mot, un geste et un silence » – RFI

Que retenir de ce long-métrage de 90 minutes ?

Baloji Tshiani évoque le problème des « zabolo », de la sorcellerie et pointe du doigt la difficile intégration de certaines personnes considérées comme des marginaux. Lors de son exil, Koffi rencontre Alice. C’est le coup de foudre. Ils doivent régulariser leur situation ; Alice est sur le point de donner naissance à des enfants, des jumeaux. Aussi, Koffi doit-il retourner au pays : le Congo. Il appréhende mal ce retour n’oubliant pas les causes qui l’on poussé à fuir le village. Difficile retour, mais il est obligé. Il a peur de revoir certaines personnes au nombre desquelles figure sa mère qui l’a en horreur à cause de la patte d’oie qui assombri sa face. Elle pense que son fils est un sorcier. Cette patte d’oie, elle l’assimile à la marque du diable. Il ne faut pas non plus oublier Tshala, la sœur de Koffi, une polyamoureuse qui rêve d’aller à Durban et Paco, gamin de rue, travesti, à la tête d’un groupe de jeunes.

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