La société mère de Facebook, Meta Platforms, a conclu un règlement provisoire dans le cadre d’une action en dommages-intérêts pour avoir autorisé des tiers, dont la société de conseil britannique Cambridge Analytica, à accéder aux données des utilisateurs.
Selon un document déposé vendredi devant un tribunal de San Francisco, Meta a accepté un “projet d’accord de principe” et a demandé un sursis de 60 jours à l’action pour sa finalisation.
Les termes du règlement n’ont pas été divulgués.
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, et la membre du conseil d’administration et ancienne directrice de l’exploitation, Sheryl Sandberg, avaient reçu le 20 septembre la date limite pour se soumettre aux dépositions dans la phase finale de la collecte des preuves avant le procès.
De quoi parle l’affaire ?
En 2018, il est apparu que Cambridge Analytica avait payé un développeur d’applications Facebook pour accéder aux données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook. Les données ont été utilisées pour cibler les électeurs lors de la campagne victorieuse de Donald Trump en 2016 pour la présidence américaine.
Suite aux révélations, Zuckerberg s’est soumis à une audience du Congrès sur le scandale du partage de données.
Le procès soutient que la violation de la vie privée montre que Facebook est un “courtier de données et une société de surveillance” et pas seulement un réseau social.
Facebook compte environ 2 milliards d’utilisateurs dans le monde.
À la fin du mois dernier, le géant de la tech affiche sa première baisse de chiffre d’affaires de son histoire.
sdi/ko (AP, AFP)
