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Examens et visites : les nouveaux tarifs risquent d’être décalés à juillet

Examens et visites : les nouveaux tarifs risquent d’être décalés à juillet

2024-02-20 09:48:07

En raison des nouveaux tarifs du NHS sur les visites et les examens, tout doit être refait. Elles sont inapplicables et insoutenables pour ceux qui travaillent avec le NHS étant donné que les seules visites chez un spécialiste chutent de 23 à 18 euros tandis que pour les IRM, les tomodensitogrammes et l’imagerie diagnostique, la baisse peut atteindre 35 %. C’est pourquoi, après le report au 1er avril (ils devaient entrer en vigueur le 1er janvier dernier), un nouveau report au mois de juillet, voire à la fin de l’année, du nouveau tarif pour les spécialistes ambulatoires s’annonce. Le risque si ces tarifs étaient appliqués – expliquent les particuliers qui travaillent pour le NHS – est une réduction drastique des services et donc l’explosion des listes d’attente. Avec la révision des tarifs, les nouveaux services payés par le NHS comme la procréation assistée, les nouveaux tests génétiques et les thérapies oncologiques de pointe, attendus depuis longtemps par les Italiens, pourraient également être reportés.

Depuis 7 ans, plus de 3 000 prestations ambulatoires et prothétiques attendent d’être à nouveau tarifées (c’est-à-dire « tarifées »). Ce sont les niveaux essentiels d’assistance ou Lea, les soins que le service public de santé est tenu de prodiguer à tous les citoyens, gratuitement ou moyennant le paiement d’une quote-part, dans le NHS ou par l’intermédiaire de centres privés accrédités. Après des années de stand-by, d’allers-retours entre l’État et les Régions sur les moyens à allouer à ce qui constitue l’épine dorsale de la santé publique, il semblait que le moment était enfin venu pour l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs, le 1er avril prochain après un ultime report décrété en fin d’année. Mais non : la douloureuse liste des nouveaux LEA bute à nouveau sur les tarifs. A tel point que le ministère de la Santé, qui travaille en urgence à d’éventuelles corrections à ce dossier – il faut le dire hérité du passé – évalue un nouveau report à fin juin voire début 2025. Le ministre de la Santé Orazio Schillaci a qualifié le lancement de succès, promettant une mise à jour beaucoup plus rapide et constante du Lea, adaptée à l’innovation technologique. Mais aujourd’hui, le mécanisme semble à nouveau bloqué.

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Pour les spécialistes ambulatoires, il s’agit de services allant du dépistage néonatal au diagnostic par imagerie de très haute précision : au total 2 108 prestations que seules certaines Régions ont commencé à fournir même en l’absence du nouveau tarif, alors que le précédent date (avec mises à jour ultérieures) jusqu’en 1996. Pour les prothèses, les postes redéfinis sur la base du Lea 2017 sont de 1 063 mais même dans ce cas, l’innovation technologique visant à améliorer la vie de millions de personnes handicapées risque de rester orpheline des tarifs (voir un autre article ) .

Ce sont surtout les structures privées agréées qui protestent, qui – se plaignent-elles – ne peuvent pas risquer de se retrouver en déficit en appliquant de nouveaux tarifs inadéquats. «J’espère que le Gouvernement, avant d’appliquer ces tarifs, prendra tout le temps nécessaire pour mener une étude sérieuse sur leur application et leurs effets – déclare le vice-président de l’Aiop (l’association des hôpitaux privés) Gabriele Pelissero -. Les nouvelles LEA, dont nous sommes tous d’accord qu’elles entreront en vigueur, sont une chose ; une autre chose est la durabilité des tarifs, à commencer par une juste rémunération du service professionnel, pour lequel il faut trouver une couverture adéquate”.

“Nous ne sommes pas. Si le chemin vers la réduction des listes d’attente est celui entrepris par le Gouvernement, à partir de l’entrée en vigueur de la nouvelle nomenclature tarifaire des services ambulatoires spécialisés et prothétiques, ce sera un désastre pour les patients : les listes d’attente doubleront”, prévient-il. Père Virginio Bebber Président des structures gérées par les corps ecclésiastiques réunis en Aris (262 centres parmi lesquels se trouvent des excellences comme les Gemelli à Rome ou les structures des Fatebenefratelli). Le président de l’Aris souligne les effets de la nouvelle grille tarifaire qui réduit par exemple la résonance musculo-squelettique de 177,65 euros à 115,80 (-34,8%) ou la résonance vertébrale de 154,40 à 115,80 (-25%) et le scanner thoracique de 86,25 à 77,65% euros (-10%) : «S’il est appliqué comme il a été approuvé, cela mettra les établissements agréés en grave difficulté puisqu’ils devraient fournir des services qui coûtent presque le double de ce qui est remboursé». Le risque est que ces structures qui fournissent des millions de services au NHS les réduisent de moitié avec un effet explosif sur les listes d’attente.

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