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Étudiante de l’ULB dénonce l’agression transphobe et le manque de sensibilisation de l’institution

Étudiante de l’ULB dénonce l’agression transphobe et le manque de sensibilisation de l’institution






Victoriæ, étudiante à l’Université libre de Bruxelles, a exprimé ses préoccupations sur les réseaux sociaux après avoir été victime d’une agression transphobe jeudi dernier dans les toilettes du campus Solbosch. Elle critique notamment le “manque de sensibilisation aux droits des personnes transgenres” au sein de l’ULB. Contactée par Belga, elle affirme vouloir continuer à “s’engager pour apporter des réponses structurelles, adaptées à l’échelle de l’Université”.

L’altercation de la semaine dernière est, pour l’étudiante, “la goutte d’eau qui fait déborder le vase des multiples agressions transphobes” subies au cours de ses années d’études à l’ULB. Elle témoigne également de cas fréquents de mégenrage, notamment par des membres du corps professoral et de la direction. “À ce stade, cela témoigne d’un manque cruel de sensibilisation en interne”, estime l’étudiante.

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Toilettes non-genrées et “déconnexion”

L’Université libre de Bruxelles, qui dit “avoir pris connaissance des faits dénoncés”, invite l’étudiante à une rencontre avec les autorités de l’institution. Elle rappelle que “l’Equality law clinic” de l’ULB est “spécifiquement active” dans la défense des droits des personnes transgenres, et que des formations de sensibilisation contre la transphobie sont actuellement prévues dans le nouveau plan “Genre et diversité”.

Concernant l’installation de toilettes non-genrées, “en plus de celles du bâtiment d’ULB Sport et à la bibliothèque du campus Erasme, d’autres lieux sont à l’étude et une note de politique globale consacrée aux toilettes inclusives est en préparation”, promet l’université.






De son côté, Victoriæ déplore une “déconnexion” entre l’engagement affiché de la direction et la réalité vécue par les étudiantes et étudiants. Elle réaffirme l’urgence de former étudiants, professeurs, agents de sécurité et membres de la direction aux dangers de la transphobie.






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