L’essai a noté que les statistiques relatives à la symptomatologie des risques anxieux, dépressifs et suicidaires sont plus élevées chez les personnes plus jeunes dont le statut socio-économique auto-évalué est inférieur. Par ailleurs, les professionnels ont rappelé que l’état de santé mentale nécessite des politiques de surveillance, de détection précoce et d’intervention.
Les participants qui pratiquent une activité physique (44,79% du total) ont montré des niveaux d’anxiété et de dépression plus faibles que ceux qui n’en ont pas. En revanche, plus de 50% des personnes interrogées qui n’effectuent pas de traitement thérapeutique déclarent en avoir besoin, mais 34,75% ont le handicap de ne pas pouvoir se le payer.
Curieusement, 54,55% des participants déclarent traverser une crise. De ce total, 49,44% ont mentionné une crise économique. Ensuite, d’autres difficultés ont été évoquées, telles que vitales, familiales, conjugales, professionnelles, de deuil, identitaires et des violences de différents types -familiales, de genre, au travail, etc.
Face à un mal-être psychologique, 40,44% parlent avec des amis, 22,61% pratiquent la prière, 22,09% se tournent vers un psychologue professionnel, 21,57% prennent des médicaments, sans préciser lesquels et 18,26% pratiquent un sport.
Une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que les femmes sont beaucoup plus susceptibles de souffrir de dépression que les hommes : la pathologie mentale survient dans une proportion presque deux fois plus élevée chez les femmes (12 %) que chez les hommes (6 %). Dans le même temps, l’organisme international a averti qu’il s’agissait de la deuxième cause d’invalidité dans le monde. À leur tour, compte tenu de l’essor des médecines alternatives, les professionnels ont averti que des techniques telles que l’hypnose ou l’acupuncture ne s’avéraient pas efficaces.
