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Est-ce un crime de diffuser des vidéos ou des images intimes ? La loi fixe des peines de prison

Est-ce un crime de diffuser des vidéos ou des images intimes ?  La loi fixe des peines de prison

L’acteur et présentateur Santi Millán a été victime dans les dernières heures de la fuite d’une vidéoou dans lequel il apparaît avoir des relations sexuelles avec une femme. Les images sont rapidement devenues virales sur les réseaux sociaux et le présentateur est devenu un Trending Topic ce dimanche.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle chose se produit. Certaines de ces affaires se sont terminées de la pire façon : avec le suicide de la victime. Pour cette raison, la loi punit ce type d’action et le partage et la diffusion d’images ou de vidéos intimes sans consentement est passible d’une peine d’emprisonnement.

Quelles sont les conséquences juridiques de la diffusion ou du partage de vidéos intimes sans consentement ?

La loi est claire sur ce point. En premier lieu, la Constitution garantit dans son article 18 droits fondamentaux tels que l’honneur, la vie privée et l’image de soi.

De même, Loi organique 1/1982 étend la protection civile de cet article et précise que “capturer, reproduire ou publier par photographie, vidéo ou tout autre procédé, l’image d’une personne dans des lieux ou moments de sa vie privée ou même en dehors de celle-ci sans son autorisation” est une ingérence droit illégitime à sa propre image.

Pour sa part, le Code criminel, dans son article 197.1caractérise le crime de divulgation de secretspour lequel il prévoit une peine de prison de un à quatre ans et une amende de 12 à 24 moiss, pour quiconque découvre ou révèle une image contre la volonté du propriétaire, qu’il avait obtenue avec son consentement dans un domicile ou en tout autre lieu hors de portée des tiers, lorsque la divulgation porte gravement atteinte à la vie privée des personnes.

De plus, le nouveau “Loi de garantie intégrale de la liberté sexuelle”connue sous le nom de «loi du seul oui est oui», envisage une modification du Code pénal pour punir d’amendes économiques rediffusion par des tiers d’images ou de vidéos intimes.

Ceux-ci sont le différentes hypothèses ce que dit la loi :

Jusqu’à un an de prison pour diffusion d’images intimes

L’amendement de la loi pour ces cas dit ce qui suit : « Il sera puni d’une peine de prison de trois mois à un an ou amende de six à douze mois quiconque, sans l’autorisation de la personne concernée, diffuse, révèle ou transfère à des tiers des images ou des enregistrements audiovisuels de ceux obtenus avec son consentement dans un domicile ou en tout autre lieu hors de la vue des tiers, lorsque la divulgation compromet sérieusement la vie privée de cette personne.

Amende pouvant aller jusqu’à trois mois pour la redistribution d’images

“Une amende sera infligée un à trois mois qui, ayant reçu les images ou les enregistrements audiovisuels, les diffuse, les révèle ou les transfère à des tiers sans le consentement de la personne concernée », indique le texte.

La peine est plus sévère si la personne qui la partage est le conjoint de la victime ou si la victime est mineure

La peine sera pire si la personne qui diffuse les images est le conjoint ou quelqu’un qui “lui a été lié par une relation d’affectivité analogue, même sans vivre ensemble”.

De même, c’est une circonstance aggravante que la victime est mineureune personne handicapée ou le but de la diffusion est lucratif.

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