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Espagnols : ils ne veulent pas notre défaite, ils veulent notre disparition

Espagnols : ils ne veulent pas notre défaite, ils veulent notre disparition

2023-05-25 22:47:46

Être de l’Espanyol, c’est très compliqué. Lorsque nous visitons les différents terrains de la Ligue, ils nous accueillent comme des Catalans (autrement dit, mal). Mais en Catalogne, nous perdons notre statut. Nous sommes peu nombreux et peu avisés. Nous n’avons plus ni état ni nation, mais même pas une ville derrière. Nous sommes un cas unique parmi les clubs classiques de la Ligue. Séville et le Betis ont une rivalité extrême, mais je n’ai jamais entendu une seule personne avec deux doigts sur le front dire que le supporter d’une des deux équipes n’est ni sévillan ni andalou. Nous avons un pays, notre pays, contre cela. Ils ne veulent pas notre défaite : ils veulent notre disparition. En plus de cela, pour ces raisons et pour d’innombrables erreurs de notre part, nous sommes un club très, très habitué à perdre. En fait, il n’y a aucune raison rationnelle et raisonnable d’être de l’Espanyol. C’est pourquoi nous sommes la force d’un sentiment.

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Car ni pour la raison ni pour les résultats nous ne serions dangereux. Nous sommes, seulement, à cause du sentiment. C’est pourquoi nous nous défendons avec colère et combattants contre les injustices et les affronts. Car l’Espanyol n’a que nous, les perroquets de base qui, depuis la rébellion, font entendre notre voix là où nous pouvons : à l’école, au travail, dans les médias (comme il l’a fait cette semaine et de façon spectaculaire Jordi de Planell dans RAC1). Nous n’aimons pas être le schtroumpf rond. Mais vous nous forcez. On ne voudrait pas tant se plaindre de l’arbitrage, mais ce qui s’est passé avec le but de Griezmann inventé par la VAR (un jour il faudra parler de la mise en place de la VAR et des conflits d’intérêts) est l’une des plus grandes hontes de ces dernières années Même les radios madrilènes et leurs anciens arbitres ont reconnu la terrible injustice.

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L’Espanyol nous donne une mauvaise vie : il nous fait souffrir et nous met en colère. Mais c’est aussi l’une des plus belles choses qui existent. Nous sommes une petite communauté minoritaire : il n’y a rien qui nous rassemble davantage. Et nous avons de grands moments : par exemple, le retour à trois buts contre l’Atlético a été une explosion de bonheur et de passion qui m’a fait revivre le Sarrià de ma jeunesse. Où tout était possible. Où vous avez étreint des étrangers pour célébrer des buts. Un esprit qui est ressorti avec les arrêts impossibles de Montjuïc, avec le but que Balic n’a pas marqué lors du dernier jeu de la demi-finale contre le Real Madrid, à Murri de Valencia. Un esprit qui, qui sait, pourrait nous sauver de ce qui paraissait inévitable il y a quelques jours. Parce que l’égalité du match de mercredi était également impossible.



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