Nouvelles Du Monde

Envie d’un accord de Paris pour la nature – NRK Urix – Actualités et documentaires étrangers

Envie d’un accord de Paris pour la nature – NRK Urix – Actualités et documentaires étrangers

Aujourd’hui, il se déchaîne. À peine deux semaines après s’être réunis au sommet sur le climat en Égypte, les dirigeants du monde se réuniront à nouveau. Cette fois pour adopter un accord mondial sur la nature.

– La nature est la meilleure amie de l’homme. Sans nature, nous ne sommes rien, déclare le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Dans son discours d’ouverture, Guterres dit que l’humanité est en guerre contre la nature, mais que nous avons une opportunité d’arrêter la destruction de la nature.

– Il est temps de créer un accord de paix avec la nature.

Tous les États membres de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique doivent adopter un nouvel accord décennal sur la manière de préserver la diversité biologique.

– C’est le rendez-vous le plus important de la décennie pour la nature, déclare Maja Aarønæs de l’organisation environnementale Sabima.

Lire aussi  La crise du logement en Allemagne s'intensifie, ils signalent une augmentation des loyers

L’enjeu de cette rencontre est important, selon l’ONU, 1 million d’espèces sont menacées d’extinction.

Dans le même rapport, 145 experts ont conclu que la perte de la nature est une menace aussi importante que le changement climatique. La surconsommation des ressources naturelles est l’une des principales causes.

Croire en un accord historique

– Nous voulons un accord de Paris pour la nature, déclare le ministre du climat et de l’environnement Espen Barth Eide à NRK.

L’objectif du sommet sur la nature est de mettre en place un accord historique dans le but d’assurer un revirement de la perte de la nature, écrit FN. Et l’espoir de mettre en place un accord ambitieux n’a jamais été aussi grand.

– Nous croyons que nous atteindrons l’objectif avec un accord qui fera vraiment la différence. On voit qu’il y a une forte motivation pour atteindre l’objectif, alors on a confiance, dit la conseillère experte pour la nature au Forum pour le développement et l’environnement, Ingrid Rostad.

Lire aussi  Le ministre chinois de la Défense se rendra en Inde pour la réunion de l'OCS, confirme Pékin

Espen Barth Eide pense également que le monde atteindra son objectif et atteindra de bons objectifs globaux, mais estime qu’il reste encore beaucoup de travail à faire.

– Nous devons également avoir de bons plans d’action et des mécanismes concrets pour voir comment les pays travaillent pour atteindre les objectifs.

Mesures de protection

De nombreux pays, comme la Norvège, ont l’ambition de mettre en place un point dans l’accord selon lequel au moins 30 % des zones maritimes et terrestres doivent être sous conservation ou protection d’ici 2030.

C’est un objectif que plus de 100 pays se sont unis pour souhaiter, dont la Norvège.

Mais ici, le diable est dans les détails. Parce que les pays ne sont pas d’accord sur la manière dont ils doivent protéger, sur la rigueur avec laquelle ils doivent protéger et sur le type d’exceptions à autoriser.

PROTECTION: Le point sur la protection est important, mais Rostad estime que la protection doit être représentative, ce qui signifie que tous les types de nature sont protégés.

Photo : Eivind Molde / NRK

– Il est très facile de protéger un tas de pierres sans aucun intérêt financier, mais pour que la protection réussisse, il faut aussi protéger les zones qu’il en coûte de protéger et où l’on souhaite avoir une activité économique, précise Rostad.

Consommation durable

Même si vous protégez ou préservez 30 % de la nature, plusieurs pays exigent également que le reste de la nature soit

Lorsque vous parlez de consommation durable, cela signifie que l’utilisation satisfait les besoins des personnes qui vivent maintenant, sans détruire les opportunités des générations futures de satisfaire leurs besoins.

” data-term=”durable”>durable géré.

Selon Sabima, la surconsommation est la plus grande menace pour la nature.

– Nous devons arrêter et inverser la destruction de la nature, dit Aarønæs.

Ils estiment qu’un bon accord doit s’attaquer aux causes sous-jacentes de la crise naturelle. La fragmentation et les changements d’utilisation des terres – entraînés par l’agriculture et l’étalement urbain – entraînent 80 % de la perte de biodiversité dans de nombreuses régions, écrit FN.

– Il est très important que cet accord fonctionne également avec les peuples autochtones et les communautés locales qui travaillent déjà depuis des décennies pour prendre soin de la nature, déclare Rostad.

Espen Barth Eide et les siens à l'approche de la COP27

TRAVAIL : Espen Barth Eide pense que nous obtiendrons un accord avec de grandes ambitions, mais qu’il reste beaucoup de travail.

Photo : Truls Alnes Antonsen / NRK

Financement

Et puis il y avait la question du financement, que nous reconnaissons depuis le sommet sur le climat. Afin d’atteindre les objectifs de consommation et de protection durables, il faut disposer d’un accord de financement pour celles-ci.

Les questions ici vont être difficiles, cela dépend, entre autres, de combien les pays vont s’engager, qui va donner de l’argent et qui va recevoir.

– Nous voyons qu’il y a une ligne de conflit très claire entre le nord et le sud, qui est de savoir qui paiera la facture du nouvel accord, dit Rostad.

Un certain nombre de pays en développement ont clairement indiqué qu’ils avaient besoin d’une assurance pour le financement afin de pouvoir s’engager dans l’accord.

L’utilisation de matériel génétique d’animaux et de plantes (y compris dans les médicaments) est également un sujet controversé. Les pays africains veulent un arrangement où l’argent de l’utilisation de ceci est mis de côté pour un fonds pour la conservation de la nature dans les pays en développement. La Norvège et l’Afrique du Sud mènent les négociations sur ce point.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT