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Enquête : la moitié des établissements scolaires de la Fédération Wallonie Bruxelles requièrent des rénovations, 500 sont condamnés à la démolition.

Les bâtiments scolaires constituent l’un des piliers fondamentaux de notre système éducatif. Malheureusement, selon une étude récente menée par la Fédération Wallonie Bruxelles, près de la moitié de ces structures nécessitent des travaux urgents pour garantir un environnement d’apprentissage sûr et sain pour les élèves. De plus, plus de 500 bâtiments sont considérés comme étant en si mauvais état qu’ils devront être détruits. Dans cet article, nous allons explorer les raisons derrière cette crise des bâtiments scolaires en Belgique et les mesures prises pour y remédier.


Tous les réseaux d’enseignement sont touchés par la situation critique des bâtiments scolaires. Mais tous ne sont pas égaux devant les défis. Pour mieux percevoir la complexité du dossier, il convient de se pencher sur la responsabilité des P.O. (pouvoirs organisateurs). Sauf exception, ceux-ci tirent tous la langue par manque de moyens financiers. Entre réseau officiel (Wallonie-Bruxelles Enseignement [ex-Enseignement de l’état]), l’officiel subventionné, (enseignement communal ou province) et libre subventionné (enseignement catholique), il y a de sérieuses différences.

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En ce qui concerne l’enseignement communal, chaque entité, grande ou petite, constitue un P.O. gérant ses écoles. Plus d’une centaine à Bruxelles-ville ou seulement quatre à Andenne. Il y a aussi les provinces et leurs nombreux établissements secondaires. On trouve enfin WBE, le plus grand pouvoir organisateur en Fédération Wallonie-Bruxelles, avec près de 300 implantations (fondamental et secondaire).

Chaque P.O. est propriétaire de son ou de ses bâtiments. Pour ce qui est du financement des travaux de modernisation ou de la construction de nouveaux édifices, les pouvoirs organisateurs bénéficient des fonds alloués par le budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les moyens sont répartis en fonction du nombre d’élèves inscrits dans chaque école.

Mais avant de construire du neuf ou de faire de gros travaux, chacun doit entretenir son parc immobilier. Et là, on observe de sérieuses disparités.

Dans une petite commune, face à un problème de corniche ou de radiateur défectueux, le responsable (préfet) d’une école dépendant de ce P.O. n’aura parfois qu’à dégainer son GSM pour obtenir dans la journée l’intervention des ouvriers communaux.

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Du côté des écoles du réseau libre, cela peut aller très vite également. Le directeur se charge de contacter les corps de métier ou, parfois, règle lui-même le souci technique.

Du côté des établissements de Wallonie-Bruxelles Enseignement, la musique est un peu différente. Il faut parfois des semaines, des mois ou des années pour remplacer une fenêtre défectueuse. C’est la faute à une épaisse lasagne administrative qui congestionne lourdement le passage des ordres et des informations. Chez WBE, on nous dit que c’est un héritage du passé, car ce parastatal en charge de la gestion de l’ensemble du parc immobilier n’existe que depuis 4 ans à peine. La rationalisation de la gestion de son important parc immobilier n’a donc pas encore atteint son régime de croisière…

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