Économiste après la récession allemande : « Début possible de notre transfert de prospérité vers l’Asie »

Brzeski n’ose pas dire à quoi ressemble l’avenir. Il qualifie l’économie allemande “d’aussi sensible et changeante qu’un adolescent”. Il se pourrait que les choses s’améliorent dans les mois à venir, pense-t-il. “Mais je pense que l’économie allemande sera plus proche de la stagnation que de la croissance dans les années à venir.”

Après tout, les problèmes structurels de l’Allemagne demeurent, comme la hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne, une éventuelle récession aux États-Unis, la transition énergétique qui n’est pas encore achevée, des problèmes d’infrastructures, une population vieillissante, etc. Ce serait immédiatement une mauvaise nouvelle pour l’Europe, car l’Allemagne est en quelque sorte le moteur économique de l’UE. Ce n’est pas non plus une bonne nouvelle pour la Belgique, et Brzeski souligne que notre pays est principalement confronté à des problèmes structurels similaires.