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Lors de sa déposition en octobre 2022, l’ancien président Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises que sa présumée agresseuse, E. Jean Carroll, était mentalement malade et une menteuse. E. Jean Carroll accuse depuis 2019 Donald Trump de l’avoir violée au printemps 1996 dans une cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais et de l’avoir diffamée en niant son accusation. Les avocats d’E. Jean Carroll ont demandé la diffusion de larges extraits de la déposition de Donald Trump, car ils n’étaient pas en mesure de l’interroger directement. Un jury de neuf citoyens devra décider si Donald Trump doit payer des dommages et intérêts à E. Jean Carroll dans cette affaire civile.
Au cours de sa déposition, Donald Trump a nié connaître E. Jean Carroll et a réitéré à plusieurs reprises qu’elle n’était pas son type de femme. Cependant, une photo d’une soirée mondaine a été présentée au tribunal, où Donald Trump se trouve en face d’E. Jean Carroll des années avant leur rencontre présumée de 1996.
Le jury a également visionné une vidéo devenue célèbre en 2005 où Donald Trump tenait des propos dégradants envers les femmes, prétendant qu’en tant que célébrité, il pouvait les toucher et les embrasser à sa guise, ajoutant “quand tu es une star, elles te laissent faire. Tu peux tout faire. Les choper par la chatte”. Au cours de sa déposition, Donald Trump a qualifié ces propos de simples “discussions de vestiaires” et a déclaré que c’était la manière dont les gens parlent.
Dans le passé, plus de 20 femmes ont accusé Donald Trump d’agression sexuelle ou de gestes déplacés envers elles, mais il a toujours nié ces allégations et n’a jamais été poursuivi au pénal. E. Jean Carroll, 79 ans, a pu poursuivre Donald Trump en justice grâce à une loi de l’État de New York qui permet aux victimes d’agressions sexuelles de relancer des poursuites au civil, même si elles sont prescrites au pénal.
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