Après Sciences Po Paris la semaine dernière et la Sorbonne lundi, la mobilisation propalestinienne dans les universités françaises prend de l’ampleur, mardi 30 avril. Le campus de Sciences Po à Menton (Alpes-Maritimes) est fermé “jusqu’à nouvel ordre”après l’occupation des locaux par des étudiants, a appris franceinfo. Par sécurité, le site de Sciences Po Toulouse a lui aussi fermé ses portes depuis 16h30, selon France 3 Occitanie. D’autres étudiants se mobilisent à Lyon, Grenoble, ou encore Dijon. Suivez notre direct.
Le campus de Tolbiac à Paris fermé depuis 13h30. Selon l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (à laquelle est rattaché le Centre Pierre Mendès-France rue de Tolbiac), jointe par l’Agence Radio France, la mobilisation a débuté vers 11 heures. “Nous avons laissé les cours se terminer puis nous avons fermé le centre vers 13h30 pour des raisons de sécurité”précise-t-elle. Le Comité Palestine de Paris 1 explique à franceinfo que “la fac a enfermé les étudiants dans le campus” et que “plus d’un millier de personnes sont confinées à l’intérieur”.
“Les blocages et les intimidations, c’est non”, lance la ministre de l’Enseignement supérieur. Alors qu’une poignée d’établissements est visée par des actions, Sylvie Retailleau a rappelé lors de la séance des questions au gouvernement, mardi, que le mot d’ordre était “tolérance zéro”. “Honte à ceux qui instrumentalisent le conflit et qui utilisent les étudiants”, a-t-elle déclaré.
Rima Hassan entendue par la police pour “apologie du terrorisme” LFI aux élections européennes a passé une partie de la matinée dans les locaux de la Direction régionale de la police judiciaire de Paris pour s’expliquer sur son interview accordée au média Le Crayon, dont certains extraits ont fait polémique. Ça s’est très bien passéa-t-elle déclaré aux journalistes à la sortie. Les enquêteurs ont pu visionner l’interview en intégralité. (…) Elle avait été partagée de façon assez malhonnête, neuf secondes d’une interview qui dure une quarantaine de minutes”.
Mathilde Panot condamne “une fuite en avant autoritaire sans précédent”. La cheffe de file des députés LFI a également été entendue au sujet d’un communiqué publié par son groupe parlementaire le 7 octobre, jour des attaques perpétrées par le Hamas en Israël. Ce texte avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle les massacres du mouvement islamiste, décrits comme “une offensive armée de forces palestiniennes”, et “l’intensification de la politique d’occupation israélienne” dans les territoires palestiniens. “Ce qui se produit en France est une fuite en avant autoritaire sans précédent”, a déclaré la députée du Val-de-Marne, avant d’entrer dans les locaux pour répondre aux questions des policiers.
2024-04-30 20:12:36
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