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deux parcs éoliens, deux mondes opposés

deux parcs éoliens, deux mondes opposés

2023-04-30 11:00:26

BarceloneNaturgy, la grande entreprise énergétique d’origine catalane, veut franchir une nouvelle étape dans les énergies renouvelables et entrer dans la génération au large avec un parc éolien offshore dans les îles Canaries. La société présidée par Francisco Reynés a déjà présenté son projet au territoire et souhaite qu’il soit le premier parc éolien marin de l’État, faisant avancer le projet du parc Tramuntana dans la baie de Roses. Mais il y a beaucoup de différences avec le projet catalan.

Pour faire avancer le projet, Naturgy s’est associé à Equinor et les deux sociétés sont ouvertes à l’intégration de nouveaux investisseurs, notamment locaux. Le projet, appelé Fowca (acronyme de Floating Offshore Wind Canarias), impliquerait un investissement d’environ 900 millions d’euros. Cependant, le ministère de la Transition écologique, qui a validé il y a quelques semaines la carte des vents marins, doit encore lancer l’enchère. Une vente aux enchères à laquelle d’autres entreprises pourraient être soumises. Selon Naturgy, pour que le parc soit opérationnel en 2030, la construction devrait commencer en 2027. L’appel d’offres devrait donc avoir lieu en 2023.

Le parc des îles Canaries aurait une capacité de 216 mégawatts (MW), avec une douzaine d’éoliennes flottantes entre 8 et 16 kilomètres au sud-est de l’île de Gran Canaria. La directrice du projet Fowca, Anne Marit Hansen, et le délégué au développement de Naturgy Renovables aux Canaries, Sergio Auffray, se sont rendus cette semaine à Tenerife et à Gran Canaria pour présenter le projet aux entrepreneurs locaux du Cluster Maritime des Canaries (CMC) et la Fédération canarienne des entreprises portuaires (Fedeport).

“Nous voulons que le contenu local soit le plus élevé possible”, selon Auffray, qui a rappelé dans ses expositions que ce parc, s’il se concrétise, serait en mesure de fournir un tiers de l’énergie électrique de Gran Canaria et éviterait les émissions d’équivalent CO2 à ceux produits par 350 000 voitures. Le projet, au cours de ses différentes phases, pourrait créer jusqu’à 2 500 emplois directs, indirects et induits.

La société norvégienne Equinor est une pièce importante dans ce projet car elle est l’une des plus reconnues dans le développement de l’éolien offshore, avec un parc en exploitation en Ecosse et un autre en développement en Norvège.

Moulins flottants

La technologie est particulièrement importante dans ce cas car elle veut se faire avec des éoliennes flottantes. En d’autres termes, ils ne sont pas fondés directement sur le fond marin, mais les moulins sont sur des plates-formes flottantes fixées au fond par des câbles à des profondeurs comprises entre 200 et 600 mètres. Cette technologie permet aux moulins de s’éloigner de la côte et de réduire l’impact visuel. De plus, dans ce cas, la connexion à terre doit être réalisée avec une technologie de plate-forme flottante semi-submersible.

Ainsi, dans certaines zones touristiques, les moulins sont à peine visibles depuis la côte. Les installations seront visibles à l’horizon, assurent les promoteurs du parc des Canaries. Dans le cas de la Costa Brava, les promoteurs du parc ont fait une simulation et ont fait valoir que l’impact visuel serait minime (voir image). Ce n’est pas la seule différence : alors qu’aux Canaries le Cluster Maritime semble le soutenir, à Roses depuis l’annonce du projet éolien offshore des voix contre lui ont rapidement émergé, qui se sont regroupées au sein de l’association Stop Macro Wind Park Outre l’impact visuel (il y a des moulins prévus à 14 kilomètres du Cap de Creus, il fait 18 kilomètres de long et la hauteur des moulins sera de 258 mètres), le parc de l’Empordà serait situé à côté d’un espace inclus dans le Natura 2000 européen réseau et, selon les opposants, pourrait affecter la biodiversité de la zone.

Fin février, le Conseil des ministres a approuvé le Plan de gestion du milieu marin (POEM) qui définit les zones où l’éolien marin peut être développé. Les îles Canaries sont la troisième zone avec le plus de kilomètres carrés pouvant l’accueillir. Le POEM indique que la démarcation de l’Atlantique Nord – qui affecte principalement la côte galicienne – est la zone avec le plus grand potentiel pour l’installation d’énergie éolienne offshore (2 688 kilomètres carrés). Il est suivi par le détroit et Alborán (1 222 kilomètres carrés) et les îles Canaries (561 kilomètres carrés). Le projet Roses serait situé dans la démarcation Levantine-Baléares (474 ​​kilomètres carrés), dont 250 affectent la côte catalane et 147 Minorque.

Bien que le projet Naturgy et Equinor veuille être le premier de l’État, la compétition pour être le premier sera grande. Dans le cas de la Catalogne, Tramuntana Park a déjà présenté ses projets, portés par les entreprises BlueFloat Energy et Sener. Comme dans le cas des Canaries, ils essaient également d’ajouter des investisseurs locaux à un projet qui, s’il se concrétise, serait plus grand que celui des Canaries actuellement proposé, car il est question de 35 moulins d’une puissance de 500 MW et un investissement prévu entre 1 500 et 1 800 millions d’euros.

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Les différences entre Roses et Gran Canaria

  • Pouvoir

    Le parc que Naturgy envisage aux îles Canaries aurait une puissance de 216 MW, tandis que le parc Tramuntana dans la baie de Roses en aurait environ 500.

  • investissement

    Alors que les promoteurs du parc Tramuntana estiment qu’il leur faudra entre 1 500 et 1 800 millions d’euros, Naturgy et Equinor estiment qu’ils devront investir 900 millions. Dans les deux cas, les entreprises promotrices souhaitent ouvrir l’investissement à des partenaires locaux. Dans le cas de la Costa Brava, cependant, le parc Tramuntana n’est pas la seule chose à faire là-bas. Les sociétés Cobra, d’une part, et Iberdrola, d’autre part, ont également des projets de construction d’installations dans la région.

  • Éoliennes

    Le parc Tramuntana est projeté avec 35 éoliennes, qui seraient situées en moyenne à 24 kilomètres de la côte, tandis que le parc des îles Canaries est conçu pour une douzaine de moulins, à une distance comprise entre 8 et 16 kilomètres de la côte.

  • Extension

    Il Le Plan d’aménagement de l’espace maritime (POEM) prévoit une zone de 250 kilomètres carrés sur la Costa Brava pour les parcs éoliens marins. D’autre part, dans les îles Canaries, il y a 561 kilomètres carrés de surface de mer où des parcs éoliens peuvent être construits.



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